Il est certain que votre perspective est bien différente de la Sienne et, souvent, vous vous demandez pourquoi le Seigneur, qui est infiniment bon et vous aime tant, permet ceci ou n’accorde pas cela. Mais c’est justement parce qu’Il voit les choses à distance, dans le plan de salut (le chacun, qu’Il se comporte différemment avec vous.
C’est pourquoi ravive ta foi, Ma chère fille, et, lorsque, dans ta vie, tu rencontreras des croix qui te paraîtront insupportables, ne maugrée pas ou ne doute pas de la Providence (le Dieu, mais aie confiance en Lui
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Jette-toi à Ses pieds ou dans Son Coeur et crains, crains seulenient de L’offenser. Pour le reste, aie confiance en Lui, car tu es en de bonnes mains.
Le p~ch~ d’orgueil
Dimanche des Rameaux, 7 avril 1968 (1 h.).
C.
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Me voici, Seigneur.
Jésus.
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Ma fille bien-aimée, Je te parlerai en ce moment d’un péché dont n’est même point exempte l’âme qui Me suit. C’est une certaine présomption et une manière erronée de concevoir les dons de Dieu.
J’entends parler du péché d’orgueil.
Je préférerais parler de l’humilité, vertu qui M’est si chère, mais pour te parler d’elle, Je dois te montrer combien est laid le péché qui s’oppose à elle.
Te dire à quel point ce péché est laid n’est pas tellement simple. C’est un péché de l’esprit, mais sa malice est tellement grande et trompeuse qu’il est très difficile de le déceler.
Les premières créatures orgueilleuses qui, précipitées en enfer, ne cédèrent en rien (dans leur orgueil), furent les anges qui se rebellèrent contre Dieu. Dieu les avait créés très beaux et très intelligents, pourvus de dons exceptionnels, mais de dons exclusivement. Eux ne voulurent pas les reconnaître comme tels, mais comme un bien propre susceptible de les égaler à Dieu.
Michel s’opposa à ces esprits qui usurpaient les droits et la gloire de Dieu et les chassa du Paradis, en les précipitant dans l’abîme infernal.
Le motif qui pousse à l’orgueil demeure toujours le même pour tout le monde.
Il est pour l’homme ce qu’il fut pour les anges : usurper les droits de Dieu, Lui ôter la gloire qui Lui est due ; considérer comme
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