Tout de la main de Dieu

Vendredi de Pâques 19 avril 1968

Ma fille bien-aimée, écoute la leçon que Je vais te donner et ne crains rien. Ne te décourage pas, mais en tout, sache voir la main de Dieu, qui permet tout pour ton plus grand bien et pour ton profit spirituel.

Tout est conduit par la main sage de Dieu qui sait tirer le bien du mal lui-même. Personne ne peut te nuire si Je ne le veux pas ou Si Je ne le permets pas. Même si l’action de ceux qui se déchaînent contre toi est malfaisante et criminelle eu soi et pour ceux qui l’accomplissent, pour toi elle peut et elle doit être tout bonnement salutaire. T’out dépend de la manière dont tu l’accueilles et [‘utilises.

L’action du médecin qui emploie le bistouri, en elle-même est un mal, mais elle est profitable au malade, iiême s’il en souffre; et accomplie par un médecin compétent, elle hi donne la santé.

LE BIEN TIRE DU MAL LUI-MEME

Le médecin compétent, c’est Dieu qui conduit la main de l’homme. Sache donc, en tout, remonter de bas en hau:, et ne te déchaîne jamais contre qui que ce soit, mais en tout soumets-toi au Divin Vouloir. Personne ne peut te nuire au-delà de ce que Je permets ou désire ; c’est pourquoi tu dois, en tout, adorer la Divine Volonté. Ainsi, tu sauras retirer le bien du mal lui-même.

Eteins donc en toi tout sentiment de nncœur contre qui que ce soit; pardonne à ceux qui te blessent et aime-les ; bien plus, prie pour eux et efforce-toi d’ôter tout motif de désaccord pour jue renaissent immédiatement entre vous la paix, la concorde et l’amour. Tu ne dois craindre qu’une seule chose la perte de la grâce. Tout le reste n’est rien.

Ne t’ai-Je pas dit dans l’Evanglle e Ne crains pas celui qui peut tuer le corps, mais l’âme ». Vis dans ]a paix et la sérénité, eu louant le Seigneur, quand il pleut ou quand resplendit le soleil, quand il fait chaud ou froid, quand il fait beau temps ou mauvais temps ; et cela aussi, au sens spirituel, car pluie ou soleil, froid ou chaleur, tout sert à faire mûrir les fruits, comme spirituellemert ils font mûrir les fruits de vie éternelle.

La sangsue qui, placée derrière l’oreille, tire avec avidité le sang mauvais, ne se rend pas compte de son utililé, mais dans la main du médecin, elle est précieuse. Aussi, Ma fille, efforce-toi sans cesse de voir tout ce qui t’arrive sous cet angle de vue; et avec le temps~ quand

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