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susciter de bonnes pensées dans ces âmes. S’étant trompées, elles peu. vent, par la réflexion, se raviser et se convertir.
Très souvent aussi dans ces lieux de peine, où l’aumônier est l’unique personne qui puisse entrer pour dire une bonne parole, le voisinage de l’un avec l’autre, ne serait-ce qu’à travers le mur de la cellule ou durant la courte promenade de quelques mètres, ce voisinage est délétère, même pour les moins mauvais, qui absorbent des idées de rébellion et de défaitisme.
Occupe-toi d’eux aussi, Ma fille, au moins en priant chaque jour pour eux, afin qu’ils se ravisent et puissent ne pas être doublement esclaves du démon et des hommes. Qu’ils puissent se réhabiliter. lorsqu’ils auront purgé leur peine, et s’insérer à nouveau dans la société.
Il
existe en outre des institutions qui prennent soin des enfants
des prisonniers, les élèvent, les éduquent et leur trouvent une situation. Dans les limites du possible, aide ces institutions si précieuses. pour que ces enfants, très souvent tarés, n’aient pas à grandir avec les penchants de leurs parents.
Il
y a d’autres oeuvres qui s’occupent des prisonniers qui, ayant
purgé leur peine, sortent de prison et sont heureux de voir fonctionner ces oeuvres charitables ; car si beaucoup d’entre eux ne récidivent pas, c’est parce qu’ils ont rencontré de bonnes âmes qui les ont aidés à se réhabiliter.
Comme tu le vois. Je t’ai donné ample explication d’une bonne oeuvre que tu croyais peut-être impossible à pratiquer, alors que tu peux l’exercer sur une grande échelle.

« ENSEVELIR LES MORTS »
Dimanche 23 juin 1968

Ma fille bien-aimée, nous continuons les leçons sur les Oeuvres de miséricorde. Je vais soumettre à ton esprit la dernière des Oeuvres de miséricorde corporelles : c Ensevelir les morts ».
Ne crains pas, Ma fille, que le veuille te faire peur à la pensée de te trouver en contact avec les cadavres, afin de leur donner une sépulture honorable. Tu verras qu’il n’est pas tellement difficile d’acconaplir ce que Moi-même et Mon Eglise, Nous enseignons.
Quand tu suis un enterrement et que tu prends part à la douleur de celui qui a perdu quelque personne aimée, tu accomplis cette oeuvre.
Jadis, les funérailles et les cérémonies funèbres étaient de véritables offices religieux qui, grâce à la prière, apportaient un réconfort, non seulement aux défunts, mais encore à ceux qui restaient. Maintenant, tout a été ramené à une pure formalité par la plus grande partie des personnes qui entendent par là accomplir un acte de bonne éducation et rappeler leur présence à ceux qui restent.


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