Le monde: un immense hôpital
Lundi 29 juitlet 1968
Ma fille bien-aimée, donnons ensemble un coup doeil au monde. Ne te semble-t-il pas un immense hâpital? Malades du corps, de l’esprit, du coeur, de l’âme, Et toi, comment peux-tu rester indifférente au milieu de tant de mal, de tant de douleur?
Aide-Moi, Je t’en prie, penche-toi sur ceux qui souffrent par la puissance de la prière. Relève ceux qui sont tombés, aide ceux qui sont sur le point de tomber. Cours au secours de ceux qui souffrent, de ceux qui pleurent, de ceux qui meurent.
Ne t’abandonne pas à toi-même. Ne vois-tu pa~ que tout le monde a besoin de toi ? L’indifférence est une faute, c’est de l’égoïsme. Ne pas te soucier de ce qui arrive autour de toi te rend passible du châtiment. Elargis ton coeur. Ne vois-tu pas combien le monde a besoin d’amour?
L’amour est plus fort que la niort, parce qu’il lui survit il est plus fort que la douleur parce qu’il la vainc. L’amour console, répare, convertit, donne force, stimule au bien, triomphe du mal.
Sème l’amour! Pourquoi restes-tu à discuter devant une bonne action qui pourrait susciter l’amour? Fais-la, ne raisonne pas. L’amour n’aime pas le raisonueirieut. Le raisonnement vient 4e l’intérêt. Mais l’anour ne cherche pas l’intérêt, il recherche le Lien de tous.
Vis dans l’amour. Sois forte et généreuse par amour. Le monde est grand, mais l’amour l’embrasse tout entier. Essaie de répandre la joie et l’amour dans le petit cercle où tu vis et puis élargis tes vues. Par la pensée, cours auprès de toits ceux qui ont lesoin de réconfort, dc joie, d’amour, auprès dc tous les malades du monde et demande à Dieu, qui est Pur Amour, une étincelle de Son Feu Divin pour tous les hommes dc la terre.
Ce qui n’est pas possible pour toi est facile pour Dieu. Tu verras quel bien se diffusera du petit Cénacle de ton coeur, d’où l’Esprit-S aint répandra le Feu Sacré de l’Amour sur le monde tout entier.
La vie future
Jeudi 1er août 1968
Ma fille, le nouveau mois que tu commences te parlera, à travers ses solennités, de la vie future qui
t’
attend là où ta Maman du Ciel et ta maman de la terre t’ont précédée.
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