est trop préoccupante
;
mais te rends-tu compte de ceux qui ont du niai à avoir le nécessaire pour vivre?
Tu te plains peut-être parce que le travail est épuisant et tu oublies combien de chômeurs cherchent avidement du travail ? Tes infirmités te semblent pénibles, mais songe que bien des personnes, à ton âge, étaient en des conditions pires et que, peut-être même parmi tes connaissances, beaucoup ont déjà quitté cette vie. Tout est relatif pour vous qui vivez dans le monde, tout est dirigé et gouverné par une main sage.
Bénis et aime le Seigneur à chaque instant. Assure-Le de ton obéissance et incline humblement ton front devant Lui. Humilie-toi, reconnais ton néant
;
car c’est là que résident ta grandeur, ta paix. C’est dans ton néant et dans la reconnaissance de ton néant que réside ta grandeur.
Te rappelles-tu Ma Maman? Elle a plu à Dieu par Sa grande humilité. C’est pourquoi le Seigneur s’est penché sur Elle et Elle est devenue la créature la plus sublime.
C’est dans l’humble acceptation de Ma Volonté et dans le support humble et joyeux de la croix, que Je te donne à porter, que réside ta grandeur, ce qui revient à dire ta sainteté.
L
envie
Mardi 20 août
196l~
Ma fille, Je veux te faire une petite allusion à un défaut qui est tellement courant dans le monde et même, hélas ! parmi les personnes qui fréquentent l’Eglise et les Sacrements et que Je comble particulièrement de Mes bienfaits. J’entends te parler du défaut (l’envie.
L’envie dérive toujours d’une âme méchante et égoïste, qui voucirait tout pour soi ; ou bien, elle dérive de l’orgueil qui estime que ne sont point dus aux autres les dons spéciaux dont l’envieux pense qu’il les aurait mieux appréciés ou mieux fait fructifier.
Un coeur bon ne songe qu’à faire du bien, il se réjouit des joies
et
des biens des autres comme s’ils étaient à lui, et il ne souhaite et ne désire que le bien des autres : biens spirituels et biens matériels,
L’envie est comme un serpent venimeux : tandis qu’elle empoi. sonne. sa propre existence, elle voudrait aussi empoisonner celle des autres. Insatiable dans ses désirs, l’envieux se mord de rage en voyant autrui jouir de biens qu’il voudrait tout entiers pour lui.
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