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Chaque jour, tu donnes tout à ton Père. Tu es peu dc chose, tu n’es rien.., tu es, pour le dire en chiffres, un zéro. Eh bien, devant ton zéro, place Mon unité et tu auras un nombre.
Je vais t’enseigner comment tu peux le faire devenir un nombre de grande valeur. Voici: chaque fois que, reconnaissant ton néant, tu t’unis à Moi et t’offres au Père avec Moi, en un sacrifice et une donation complète, tu ajoutes un zéro au nombre dont Je suis le Premier Chiffre. A partir de cette simple explication, tu comprends ce que valent ta journée et ta vie, et quelle valeur immense elles peuvent assumer.
Il Me suffit que tu fasses tout ce que tu peux, avec le maximum d’applicaGon et d’amour, en reconnaissant ton incapacité, et Moi, Je suis content ; et Je rép are ce qui est erroné, Je récupère ce qui est à récupérer, Je supplée à ce qui manque. En un mot, Je complète et Je remplace l’offrande, pour qu’elle soit digne d’être présentée au Père et pour qu’elle mérite la récompense éternelle.
Voilà pour tout ce qui concerne ta générosité envers Dieu. Mais ton offrande ne peut être complète si tu n’exerces pas également cette vertu envers le prochain. Je t’ai dit bien souvent que, dans ton frère, cest Moi que tu dois voir. Il n’y a qu’une différence : Dieu, tu ne Le vois pas, mais le prochain, tu le vois. Mais c’est la même chose.


JE NE DIRAI JAMAIS NON...

L’amour Je Dieu et du prochain se complètent, ils ne peuvent
être séparés. Si tu dis nu Seigneur que tu te donnes complètement
à Lui, que tu te mets à Son Sen’ice, et qu’ensuite tu refuses à ton
frère un service que tu pourrais lui rendre, tu refuses un service
à Dieu.
Qu’elles Me rendent heureux ces âmes qui ont pris comme point de repère de leur vie cette résolution : « Pour tout ce qui me sera possible, je ne dirai jamais non à personne », et par cette phrase, elles entendent vouloir aider ceux qui demandent d’être aidés ; si ce n’est pas possible par les oeuvres, elles le font au moins par un conseil, une bonne parole, un sourire, une prière. Et tout ceci est fait et donné asec une grande largesse de coeur.
Qu’aucun homme dans le besoin ne s’approche de ta maison sans recevoir dc toi tout ce que tu Me donnerais, à Moi, si Je Mc présentais sous les habits du pauvre qui te demande quelque chose.
La première générosité, exerce~la envers cewc de ta famille, envers ton prochain le plus proche ; et, lorsque tu donnes, ne pense jamais à la récompense que tu pourrais en retirer, car cette pensée ou ce désir te fait perdre une grande partie de ton mérite.

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