Les douleurs de Marie
Mercredi 18 septembre 1968
Mes chers enfants,
Sous le signe des douleurs de Ma très douce Maman, commencez la lecture de ce nouveau chapitre et, sous Ses aupices, continuez l’oeuvre de votre perfectionnement spirituel.
Puisse-t-Elle vous aider à réaliser cette sainteté à laquelle chacun de vous est appelé, comme étant Mon disciple et Mon enfant de préclilection.
Ma chère fille, en ce mois où l’Eglise vous invite à vous rappeler les douleurs de Ma Maman, Je te les montrerai et te les expliquerai, pour que tu puisses comprendre comme est grand l’amour qu’Elle porte à tous les hommes.
Elle s’est, en effet, librement soumise à une souffrance sans limite, au point d’effleurer véritablement la Mienne, pour devenir avec Moi instrument de rédemption.
Vous avez l’habitude de rappeler les sept dou]eurs qui transpercèrent le Coeur de Ma Mère, mais souviens-toi bien que, dès l’âge le plus tendre, Sa vie tout entière fut semée d’âpres douleurs.
LE DETACHEMENT DE SES PARENTS
Quand, petite fille de trois ans, Elle quitta la maison paternelle pour se rendre au Temple, Son tendre Coeur, qui aimait Ses parents d’un très grand amour, souffrit beaucoup de la séparation. Elle en souffrit, bien que, douée de l’usage de la raison dès Sa naissance et de dons surnaturels extraordinaires, Elle comprît la nécessité de cette séparation. Elle l’accepta comme Volonté de Dieu, avec sérénité, alors que Son Coeur était dans les larmes.
Dans ce pensionnat du Temple, il y avait plusieurs jeunes filles qui vivaient là
;
elles
y
recevaient une éducation, apprenaient à connaître la Loi du Seigueur, et tous les travaux et toutes les notions propres à leur âge.
Tout le monde s’apercevait de la supériorité en tout de Ma Bien-Aimée, et c’est pourquoi Elle devenait un objet d’envie de la part de Ses compagnes, qui s’amusaient à l’accuser de méfaits et, de mille manières, donnaient libre cours à leur méchanceté. Marie comprenait, se taisait, pardonnait, aimait et souffrait.
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