changé, et Marie et Joseph, dans
une aide mutuelle, surent
donner à
cette
pauvre maison un aspect
serein.
Jésus admirait la paix et l’harmonie qui régnaient entre Ses Parents (Jo8eph étant considéré comme Son père), au point de Le
rendre, Lui aussi, vraiment heureux.
Elle souffrit de ta perte de Jésus au Tempte
Lundi
23 septcinbr~ 1968
Reconunence à écrire, Ma fille, car Je veux te parler de l’une des plus grandes douleurs supportées par
Ma
Maman.
Sache donc que, lorsque J’eus douze ans, Je Me sonnais à une
coutume. C’était
l’usage, dans
la reli~ion
hébra~ique, que les parents conduisissent leurs premiers-nés
au Temple pour qu’ils fissent, en quelque
sorte,
leur
entrée officielle dans leurs rapports
avec Dieu et avec les hommes.
Je fus donc, Moi aussi, accompagné au Temple
pour
lu première
fois. Mais quand, après la prière et les offices, Joseph et Marie séloignèrent
pour rejoindre leur caravane respective, car les
honnies étaient séparés des femmes, Je restai dans le Teniple, alors que chacun des deux pensait que J’étais avec l’autre, les enfants pouvant rester avec leur père ou leur mère.
Ce fut ainsi qu’au soir du premier jour de rotite, se retrouvant ensemble, Ils s’aperçurent que Je n’y étais pas. II est difficile de pou
voir comprendre l’intensité de la douleur des Miens en cette occasion.
Sache que, le
coeur déchiré, Ma
Maman
refit
le chemin
parcouru Elle allait, appelant Son Fils des noms les plus
doux, et se désolait de Son inattention et s’accusait d’avoir été imprudente et négligente.
Elle criait le nom de Son Enfant, le plus sage, disait-Elle, le plus obéissant. Elle demandait à Dieu le Lui
pardonner
Sa négligence et
de
Lui rendre Son précieux Trésor.
...ET DE LA PERTE DES HOMMES PAR LE
FECILE
Et ce qui accroissait Sa douleur, c’était de voir, au long des siècles, toutes les mamans qui perdraient leurs enfants, matériellement
ou spirituellement. Elle voyait auprès d’Elle tant et tant de
inantans
désolées, en pleurs et désespérées, et Elle offrait Sa douleur
pour
que ces dernières eussent consolation et réconfort.
Mais ce qui exacerbait le pIlla Sa douleur,
c’était la pensée que de nombreux, très nombreux enfants
—
les Siens
—
refuseraient la compagnie de Son
Jésus
et L’éloigne raient d’eux par le péché,
sans
se soucier le moins lu. monde de Le chercher.