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soumit le Seigneur et qu’Elle accepta, mais encore celles qu’Elle choisit librement
Sache que Ma Maman connaissait la valeur de la souffrance comme moyen d’expiation et de salut. Elle savait que, sans la douleur, il n’e~t pas de rémission, car la douleur est la conséquence du péché. Elle savait tout ce qui M’attendait et à quel martyre Je devrais Me soumettre ; c’est pourquoi, non seulement, Elle en souffrait par avance, mais de tout Son Coeur, Elle acceptait de s’unir à Moi cri tout.
La vie quotidienné vécue pendant trente ans dans une humble maisonnette, employée à un travail cntinu, à la prière en commun et à l’exercice de la charité, ne ruançunit pas de toutes les préoccupations habituelles, propres aux familles très pauvres et qui vivent d’un maigre gain journalier.
L’économie, l’ordre et l’épargne étaient la règle qui dirigeait Notre train quotidien, même si Nous devions être prodigues avec ceux qui avaient besoin d’un secours, quel qu’il fût.


UN RAYON DE SOLEIL

Ma douce Maman était couine un rayon de soleil qui diffusait la tranquillité et la paix. De Son sourire plein de bonté, Elle encourageait quiconque avait besoin d’aide, à demander cette aide au point d’en abuser, ce qui soumettait Ma Mère à des sacrifices considérables.
Je t’ai déjà dit que la plus grande partie de la nuit, File la passait en prière, mais Sa joie la plus grande, eétait lorsque toute la famille se réunissait pour la prière commune.
C’est ainsi qu’avec beaucoup de simplicité, par l’exercice de la foi et le sacrifice continu, Elle se préparait à Me suivre dans Ma vie publique, qui devait durer trois ans. Commencée par un miracle que J’opérai sur l’intercession de Ma Mère, il sémblait se prép arer des honneurs et des triomphes, mais si tu savais, Ma fille, quelles tribu lalions et quelles douleurs remplirent sans cesse Son âme d’atnertwne!
Avant le début de Ma vie publique, Mon saint Père Putatif était mort. Assisté par Nous, sa mort avait été vraiment la mort du faste et Ma Maman en souffrit beaucoup Après sa mort, il devint nécessaire que Ma Mère aussi se préparât à accomplir certains travauuï féminins qu’Elle donnait en échange de quelques produits rIe première nécessité pour assurer Son entretien et le Mien.


COREDEMPTRICE

Ma Maman prenait toute chose avec une grande sérénité et faisait une vertu de toute nécessité, c’est-à-dire qu’Elle accomplituit par

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