Inverness (Floride, Etats-Unis), 8 septembre 1980

Nativité de la très sainte Vierge Marie

«Aujourd’hui, fils bien-aimés, vous êtes réunis ici en grand nombre; vous êtes venus des Etats les plus lointains de cette nation pour vivre deux jours de Cénacle avec moi.

C’est le moment de vous recueillir avec moi dans la prière et dans l’amour, qui doit croître en vous jusqu’à faire de vous une seule chose.

Si vous persévérez avec moi dans la prière, je pourrai vous préparer à recevoir le don du Saint-Esprit, qui veut se communiquer à vous d’une manière de plus en plus totale. Son heure a sonné puisque c’est par sa puissante action d’amour que le monde entier sera purifié et renouvelé.

Il viendra a vous comme un feu ardent et brûlant; il viendra comme témoin de mon Filg, qui n’a jamais été bafoué et trahi comme aujourd’hui dans sa personne et ctan~ ~a parole.

Il VicEllIra pour ramener le monde à la parfaite glorification du Père. Préparez-vous à recevoir ce grand don que mon Coeur Immaculé a obtenu pour vous.

Je suis votre Maman petit enfant. Regardez vers moi pour devenir plus petits. Votre petitesse est ma grande force

Rassemblez-vous aujourd’hui autour de mon berceau et offrez-vous à moi comme de petites fleurs, par-

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fumées d’amour et de confiance. Et adhérons ensemble à la volonté du Père pour que puisse s’accomplir bien vite ce qu’il a établi pour le salut du monde.»

Chicago (Etats-Unis), 15 septembre 1980 Fête de Notre-Dame des douleurs

Les souffrances de I’Eglise

«Je suis votre Mère douloureuse.

L’épée, qui a transpercé mon Coeur au pied de la croix, continue à me blesser en raison de la grande souffrance que vit à présent l’Eglise, Corps mystique de mon Fils Jésus.

Toutes les souffrances de l’Eglise sont dans mon Coeur Immaculé et douloureux. Et c’est ainsi que je réalise aujourd’hui encore ma tâche maternelle, en eiigeiidrant dans la douleur â une vie nouvelle ma fille, l’Eglise. C’est pourquoi ma fonction de Mère devient de plus en plus importante au moment présent de sa douloureuse purification.

Toutes les souffrances du Pape, des Evêques, des Prêtres, des âmes consacrées, des fidèles, je les porte dans mon Coeur de Maman.

Moi aussi j’y participe en vivant avec vous ces heures de grande souffrance. C’est la passion de mon Fils qui continue dans son Corps mystique.

Aujourd’hui, avec lui et pour l’Eglise je revis les heures mêmes de Gethsémani, du calvaire, de la crucifixion et de sa mort.

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