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Jésus, qui t’a fait le don d’être le Prêtre bien-aimé de mon Coeur Immaculé.
Ta pauvreté qui te rend uniquement et toujours petit enfant; ta pauvreté totale: de biens, d’attachements, d’idées, de sentiments. - Etre pauvre signifie précisément posséder ce néant. C’est ce néant qui attire la complaisance de Dieu et qui seul est capable de l’accueillir.


Tous pauvres ainsi

Prêtres que je chéris: vous devez tous être pauvres de cette façon. C’est pourquoi, je vous demande de n’être que de petits enfants.
Alors, moi, je pourrai toujours vous conduire par la main et vous, vous vous laisserez conduire avec doci lité. Vous n’écouterez que ma voix, car vous ne serez riches d’aucune autre voix, ni d’aucune autre idée.
Et la voix et les idées que je vous communiquerai seront uniquement celles de mon Fils. Alors, comme il sera clair pour vous, tout I’Evangile! L’Evangile de mon Fils sera votre seule lumière et vous, dans une Eglise envahie par les ténèbres, vous donnerez toute la lumière de l’Evangile.
Vous ne serez riches d’aucun autre amour. Votre unique amour sera le mien, celui de votre Mère. Et moi, comme votre Mère, je vous amènerai à aimer d’un amour total mon seul Fils Jésus. Je vous amènerai à un degré tel que vous ne pourrez plus vivre sans lui: je ferai de l’amour envers lui votre vie même et lui pourra vraiment revivre en vous!
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Mes fils bien-aimés; voilà pourquoi j’ai besoin de votre pauvreté, de votre humilité, de votre docilité.
N’ayez pas peur si le monde ne vous comprend pas et ne vous accueille pas; il y a toujours le Coeur de votre Maman qui sera votre maison et votre refuge.»
La force de l’Esprit
26 décembre 1974 Fête de saint Etienne
«(...) Saint Etienne était vraiment un petit enfant. De quelle candeur s’illuminait son âme, de quelle pureté sa foi inébranlable en mon Fils, de quelle force toute sa personne!
Il surpassait tout le monde par son regard, par la pureté de sa foi, par la force de son amour. Après Jésus, il a été mon premier enfant que, tant de fois, j’ai serré contre mon Coeur (...). Je savais qu’il devait être le premier à mourir après mon Fils Jésus. Et avec quelle tendresse je l’encourageais pour qu’il devienne fort, de plus en plus fort.
Et quand il tomba, tué, on me l’apporta et moi, je le serrai de nouveau contre mon Coeur... Oh presque la même scène qu’au Calvaire!

(...) Toi aussi, tu es appelé à être couronne: la couronne de mon Coeur Immaculé et Douloureux.
Comme sur lui, je déverse aussi sur toi la plénitude de l’amour de mon Fils, de sorte que personne ne pourra résister à la grâce. L’Esprit-Saint te poussera comme une petite plume sur le flot de sa plénitude.
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