«Je suis votre Chef»
Je vous appelle, mes fils bien-aimés, pour vous rassembler tous dans ma cohorte, dont je suis moi-même la Reine et le Chef.
C’est pourquoi
il ne doit pas y avoir de chef
parmi vous: vous êtes tous frères, rassemblés dans l’amour qui doit grandir de plus en plus.
Si quelqu’un veut être plus grand, qu’il devienne vraiment le plus petit.
Celui-là seul qui aime davantage, qui sert davantage, qui m’écoute davantage, qui devient de plus en plus petit au point de disparaître en mon Coeur Immaculé, celui-là, je le rendrai moi-même de plus en plus grand.
«Je suis votre
Chef»
c’est
pourquoi, vous, mes fils bien-aimés, vous
devez écouter ma voiA, vous
rendre dociles à mes instructions; vous devez surtout être prêts et soumis à mes
ordres.
Je veux faire de vous des enfants qui veulent, qui savent touj ours obéir.
L’obéissance
et la docilité: voilà l’uniforme dont je
veux vous revêtir.
Mes ordres, je vous les communiquerai par la voix de
ceux que mon Fils a
placés au gouvernement de son Eglise: le Pape et la Hiérarchie unie à lui.
Aujourd’hui, comme mon Coeur de Maman est blessé et affligé en voyant que des Prêtres, et même des Evêques, n’obéissent plus aux ordres du Vicaire de mon Fils Jésus!
Tout royaume divisé contre lui-même est destiné à la défaite et à la ruine.
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Ceux de mes fils qui n’obéissent pas, qui se rebellent, les malheureux! sont déjà victimes de la forme la plus subtile et la plus insidieuse de l’orgueil et cheminent vers la mort.
Comme Satan, mon adversaire dès le commencement, réussit aujourd’hui à vous tromper et à vous séduire!
Il
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vous donne l’impression d’être les gardiens de la
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tradition et les défenseurs de la foi, alors que c’est vous- mêmes, les premiers, qu’il fait sombrer sur le plan de la foi et qu’il conduit à l’erreur sans que vous vous en rendiez compte.
Il vous fait penser que le Pape trahit la vérité et ainsi,
il
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démolit le fondement sur lcqucl se dresse l’Eglise et
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grace
auquel la vérité se maintient intacte au cours des
siècles,
11 va jusqu’à vous faire penser que, moi-même, je n’approuve pas l’action du Pape, et c’est ainsi qu’en mon nom, sont diffusées des critiques acerbes envers la personne et l’oeuvre du Saint-Père.
Prêtres, fils de ma prédilection maternelle: soyez prudents, soyez attentifs, soyez éclairés, car les ténèbres, désormais, envahissent tout.
Comment la Maman peut-elle publiquement critiquer les décisions du Saint-Père, alors que lui seul a la grâce spéciale pour l’exercice de ce sublime ministère?
J’ai été silence à la voix de mon Fils; j’ai été silence à la voix des Apôtres. Maintenant, je suis silence d’amour à la voix du Pape: afin qu’elle se répande de plus en plus, qu’elle soit écoutée de tout le monde, qu’elle soit toujours accueillie par les âmes.
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