Elle ne peut être une flamme incessante

Jeudi 28 mars 1968

Jésus. Ma fille bien-aimée, ce t’est pas toujours que tu semis t~ma toi le désir de M’aimer. Quelquefois, une torpeur étrange te saisit. et cii mnênme temps une in(1uiétude, parcc que tu désirerais agir et Mc servir, niais tu t’en sens incapable.

Ma fille, daims ces moments-là, mie te trouble lias, car la vie ne peut être umie flamnme incessante. Il faut les pauses, il faut les épreuves, il faut les périodes d’obscurité, qui sont les plus méritoires car le goût d’aimer et de prier disparaît.

Si quelqu’un persévère dans la vie chrétienne et dans la pratique (lu bien et des bonnes oeuvres en de telles périodes, il acquiert double mérite, augmente sa foi et en donne une belle preuve.

ACCEPTE CETTE CROIX

Ne te trouble donc pas quand tu sentiras en toi le dégoût des choses dc Dicta, l’intolérance pour la prière ; accepte cette croix (le Sa maimm et continue à L’aimer, même sans en éprouver de goût.

J e serai dans toma coeur pour t’aider à surmonter l’épreuve et Je serai si heureux de te voir faire le bien par pur amour de Dieu, sans rechercher aucune satisfaction ni spirituelle, ni matérielle.

Maintenant, écoute-Moi, Ma fille : rie doute jamais de l’amour de Dieu envers toi. Mais au contraire, pense que lorsque tu es dans la souffrance, Il est plus que jamais prache de toi.

souffrances, et toi, avec Lui, tu contribues à adoucir les souffrances des autres, à les consoler, à les sauver, et à sauver le monde entier.

Si tu commnaissais bien la valeur de la souffrance, sous quelque forme qu’elle se présente à toi, tu Me la demanderais comme un don d’amour. Mais la nature humaine ne se rebelle que trop contre la souffrance, et tout le monde demande d’être libéré de la souffrance et de tout mal, à l’exception d’un petit groupe d’âmes choisies (lui s’offrent volontairement à souffrir, et cela pour les autres aussi.

C’est un héroïsme, celui-là, qui attire Mon regard de prédilectiomi et Mes complaisances, au point de procurer à ces âmes des joies spirituelles et intimes immenses. Je Me réjouis de cette générosité qui brûle le coeur de ces enfants pleins de bonté, et Je les bénis car, avec

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