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Aime-Moi et fais-Moi aimer
Jeudi 14 mars 1968

C.
Dis-moi, Jésus, en quoi puis-je Te servir?
Jésus. Aime-Moi et fais-Moi aimer
Une âme fervente et remplie d’amour voilà ce qui console Mon Coeur. L’amour efface les péchés, même mortels, bien que l’obligation de se confesser demeure.
Une âme qui aime Me console de mille autres qui ne M’aiment pas. Aime-Moi par les oeuvres, par le travail que tu accomplis. Moi aussi, J’ai travaillé aux côtés de Joseph, et J’ai sué.
Le travail purifie, éloigne le démon. L’oisif est rebutant pour lui- même et pour le prochain, il ne gagne rien pour le Ciel et il donne l’occasion à l’Ennemi aux aguets de corrompre son âme.
Ma chère C., enseigne ces douces vérités â toutes les personnes qui fréquentent ta maison. Dieu a réparti le grand travail de la Création en six jours ou époques, et ce n’est qu’au septième jour qu’Il se reposa. Vous aussi, Mes chers enfants, aimez et sanctifiez votre travail, qu’il soit manuel ou intellectuel. La nuit, vous reposerez plus sereins et plus tranquilles.
Accompagnez le travail manuel de pensées célestes et faites précéder le travail intellectuel d’une offrande qui l’oriente et le sanctifie.
Unissez vos oeuvres aux Miennes que J’ai accomplies et que J’accomplirai sans cesse pour le salut du monde. Une action, faite en état de grâce et par amour, vaut une éternité.
C. Merci, Jésus, de ce précieux enseignement. Je Te promets de faire tout mon possible pour ne pas gaspiiler de temps, ne serait- ce qu’une minute. Mais, je T’en prie, parle-moi de Ta Maman.
Jésus. Oui, Je veux te parler de Ma Maman et de la tienne qui, maintenant, est avec Moi en Paradis,
Toutes les deux ont mené le combat de la vie par amour pour Moi, saas négliger l’accomplissement de Ma Volonté et de leur devoir.


ELLE 1NE PERDAIT PAS UNE MINUTE

Ma douce Maman ne perdait pas une minute. Mon père L’admirait, active comme l’abeille ou comme la fourmi.
Elle passait sans cesse du travail mauuel à la prière, sans jamais interrompre l’union intime avec Moi, Son Divin Fils.
C’est ainsi qu’Elle coopérait d’une façon merveilleuse au salut des hommes et à leur sanctification. Mais ta bonne marnait, elle aussi,

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