C’est pourquoi, bien que n’ayant jamais vu de choses semblables, vous êtes invités à les désirer, car c’est dans ce désir et dans la volonté de les atteindre que vous exercez la vertu de la foi. Si déjà vous aviez vu, quel mérite auriez-vous à croire ?

TU N’AIMES PAS POUR RIEN

Crois donc à Mes paroles : toi, tu ne travailles pas en vain, tu ne souffres pas en vain, tu ne pleures pas en vain, tu n’aimes pas pour rien. Tout converge vers un but: rejoindre ton Dieu pour lequel tu as été créée.

Certes, toutes les choses auxquelles J’ai fait allusion, à savoir tous tes tourments, ne suffiront pas à te Le faire atteindre ; il y faudra Mes mérites infinis, Mon Sang surtout, qui, en effaçant tes fautes et en te revêtant de la Grâce, te met en état de pouvoir entrer en Paradis.

Telle est l’espérance qui doit apparaître, radieuse, à tes yeux et qui doit remplir de joie tes jours.

Quand tout sera fini aux yeux des hommes, quand pour toi le soleil se sera couché et ne se lèvera plus, quand tous les tiens te salueront pour toujours, commencera pour toi la vraie vie, celle qui mie finira jamais.

Une vie où le Soleil n’a pas de couchant, où il n’y a qu’Amour et joie, paix et félicité. Vis dans la sérénité avec cette pensée, Ma chère fille ; regarde toujours en haut. Brève est la vie et faite seulement de misères.

REGARDE EN HAUT

Le monde qui t’entoure t’entraîne au mal. Le Malin te séduit. Tu marches à tâtons dans le noir: si tu ne te fies qu’à toi,tu es perdue.

Regarde en haut. Là est le but, au-delà des étoiles.

Mène ton combat, comme le guerrier se jette dans la mêlée et se défend pour défendre la Patrie. Crains l’ennemi aux aguets, munis- toi des armes nécessaires et puis, aie confiance en Celui qui te parle, qui est continuellement à tes côtés, et combat avec toi et pour toi

et ne crains pas : la victoire sera pour toi.

Je t’ai parlé d’armes. Les dangers, tu les connais ; Je te les ai montrés, Je vais t’entretenir des armes dont tu dois te servir.

L’arme la plus puissante est la prière. Dieu a lié à la prière votre force et Sa faiblesse. Celui qui prie se met dans la condition du sujet qui se place au service du Roi, dans la condition du fils qui demande le secours de son Père, du serviteur qui s’offre à aider son Maître.

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