Oh ! elle est bénie, la prière qui sort des lèvres des hommes, accompagnée par le coeur, qui monte comme un parfum d’encens jusqu’au Trône de Dieu, et Lui arrache Sors secours et Son appui

1h est certain que, potir être acceptée, la prière réclame de celui qui la fait un état d’esprit particulier. Une personne qui se déclare ouvertement ennemie du Roi ne peut aller Lui demander des faveurs. Elle doit d’abord se mettre en état de les mériter.

Eloigne donc de ton âme tout ce qui te rend ennemie de Dieu, puis mets-toi à genoux, humilie-toi, et le Seigneur tournera Son regard vers toi et t’accordera ce que tu demandes.

Je t’avertis d’une chose, Ma chère fille : si les hommes étaient plus attentifs et plus désireux de leur bien véritable, ils ne devraient demander qu’une seule grâce et c’est la suivante : celle de savoir surmonter la bataille de la vie, en vainquant les mauvaises inclinations, le démon et le monde, pour arriver à la vie éternelle, au Ciel.

Tout le reste, Ma chère fille, n’a aucune importance. Tout n’a de valeur que dans la mesure où il t’aide à atteindre le but pour lequel tu as été créée.

LES SAINTS SACREMENTS

La vie est comme un pèlerinage ou, si l’on veut, comme un voyage. Et comme pour n’importe quel voyage que tu ferais sur terre, tu t’assures d’emporter avec toi les aliments qui te nourrissent et la boisson qui te désaltère.

Voici que Moi, en t’invitant à accomplir le voyage le plus long, celui de la vie, Je t’ai préparé une nourriture qui te restaure, te donne du repos et la force suffisante et abondante pour parvenir au but. Tu as déjà compris de quoi J’ai l’intention de te parler: des Saints Sacrements.

Après t’avoir greffée sur Moi par le Baptême, après t’avoir fortifiée par le Sacrement de Confirmation, Je t’ai préparé deux autres Sacrements : l’un, qui est le Sacrement de la Miséricorde, l’autre, qui est celui de l’Amour.

L’un te purifie, te nettoie, te lave dans Mon Sang, l’autre te nourrit, te fortifie ; il affermit tes forces et te met en état de surmonter heureusement les épreaves du pèlerinage dont Je t’ai parlé.

Dépourvu de ces secours, le Chrétien est sans armes, et il se laisse abattre et vaincre. C’est pourquoi, utilise-les toujours, journellement. Oui, prie chaque jour ; nourris-toi chaque jour du Pain Eucharistique, comme tu te nourris du pain de froment que Dieu te donne et que l’homme te prépare.

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