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Ta vie spirituelle (bit être nourrie commue la vie naturelle, et si in négliges la nourriture, tu mourras en esprit comnme mourrait de faim ton corps privé d’aliments.
Il
ml’y aura qu’une seule différemice : alors que ton corps, cmi mmmii
railt, cesse (le vivre, ton âme, cmi mourant par le péché, iie cessera jamais de vivre, car elle est spirituelle. Mais elle deviendra emmnemie de Dieu, et si pour elle, le dernier jour arrive dans ces conditions, il lui sera réservé, non pas la joie éternelle, mais une éternité de peines indicibles.


LE SACRiFICE VOLONTAIRE

Ma fille, ajoute une dernière chose à lotit te que Je t’ai dii teite nuit.
Rappelle-toi que 1c Royaume des Cieux souffre violence et ce ii’rst que par la violence que l’on r arrive. Violence à toi-mnêine (~n vainquant tes passions et en pratiquant la mnortificai ion et la péni— tetice.
Aime tlouic le sacrifice volontaire, mortifie ton coeur, tes sens, ton corps, car la mortification est la clôture qui préserve des chutes.
Mes enfants, si vous n’êtes pas appelés à la pénitence des anacliorètes du désert, vous êtes cependant appelés à la pénitemuce et à la miiortification.
Je vous l’ai répété daims l’Evaiigile : « Si vous ne faites pénitence, vous périrez tous de la même manière ».
Voilà pourquoi J’ai voulu te faire participer à Mes souffrances, tic lût-ce que pour mine très petite partie, afin de compléter la leçon et de te faire comprendre l’importance de la pénitence.


A chacun ce qu’il mérite
Samitetli 30 mars 196$

Me voici à toi, Ma chère fille, pour te donner une autre leçon d’importance capitale. Dans les événements humains, ce n’est pas toujours que l’on est disposé à pratiquer tout ce que Je te dirai ; néannmoiiis, ~ l’oeil scrutateur de Dieu qui voit tout et auquel rien ti’éciiappe rien ne doit être exemnpt de jugement.
Ce que l’homme appelle ruse, Dieu peut l’appeler injustice ; ce que l’homme dit perimiis, Dieu petit le (lire illicite. Fais bien attention : que ta façon d’agir, que Dieu voit et scrute jusqu’au fond, soit

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