LES LIS FLEURISSENT DANS LE SANG

Combien devraient trembler et se montrer circonspects, de nombreux prêtres qui, par imprudence, se jettent dans le danger ; danger inhérent déjà à leur vocation elle-même, à l’accomplissement de leur tâche sacerdotale.

Combien seraient plus chastes Mes Ministres, s’ils étaient plus prudents, plus défiants d’eux-mêmes et s’ils se confiaiejit sans cesse â Moi et à Ma Sainte Maman pour êLre préservés de si grands et de si nombreux périls.

Oh ! dis-le à Mes Prêtres et aux âmes qui Me sont consacrées, que les lis fleurissent dans le sang ! Cela veut dire dans le sacrifice poussé jusqu’à l’héroïsme. Il est la sauvegarde qui les défend et les maintient.

Les reins ceints des épines du sacrifice et de la mortification volontaires ; ils pourront plus facilement espérer cultiver la chasteté et persévérer dans cette vertu que le Seigneur leur a demandé de pratiquer et à laquelle ils ont librement consenti.

Cependant, outre la mortification, ils devront être assidus à la prière, surtout à la prière mentale. Sans cet aliment spirituel de l’âme. comment est-ii possible de rester purs ?

Ce n’est qu’en méditant les beautés divines, que possède une âme pure, que l’on en apprécie la valeur. Si l’on pense aux choses du Ciel, on les désire, et l’exemple d’autres personnes, qui nous ont précédés et ont pratiqué les mêmes vertus que nous, nous sont un encourage- ment et un stimulant à les imiter.

C’EST DIEU QUI SAUVE

Les hommes modernes n’accordent pas d’iniportance à la prière et â la méditation ; ils ne pensent qu’à l’action.

Mais, Mes enfants, le monde, vous ne le sauvez pas par votre action. C’est Dieu qui sauve le monde et Il peut le sauver par votre prière seulement, qu’elle soit mentale ou vocale, et par votre amour.

S’agiter pour arriver et faire ne compte pas. Une religieuse sauve plus d’âmes par sa prière et sa mortification que beaucoup de prêtres par leur prédication, car convertir et sauver les âmes est l’oeuvre de Dieu.

Que Mes consacrés donc ne négligent jamais de réfléchir à ces choses et qu’ils ne laissent pas à la dernière place ce qui, au contraire, doit être mis â la première.

Cela servira à les préserver de nombreuses chutes, à les faire persévérer dans leur vocation et à leur obtenir de nombreux et bons fruits dans leur vie apostolique.

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