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Adresse-toi souvent à Moi qui ai bu le calice de la douleur jusqu’à la lie, et en ai senti toute l’amertume. J’ai prié le Père, Moi aussi, pour que, si c’était possible, Il ôtât cette souffrance que Je voyais dans toute sa rigueur; mais à cette prière, Je fis immédiatement suivre le Fiat qui Me plaçait dans la Sainte Volonté du Père, et J’acceptai les souffrances les plus inouïes et la mort la plus ignominieuse.

ELLE VOUS AIMA ET ELLE VOUS AIME

Mes enfants, recommandez-vous à Ma Mère douloureuse, la Reine des douleurs, qui connut tout ce qu’une maman peut souffrir pour ses enfants, ingrats de surcroît.
Oui, car Elle vous aima et Elle vous aime comme les trésors les plus précieux ; et de la majeure partie d’entre vous, Elle ne reçoit que mépris et indifférence.
Recommandez-vous à Elle, comme le petit enfant à sa maman, et soyez sûrs qu’Elle vous assistera, vous conseillera, vous aidera et conduira à bonne fin l’importante entreprise de votre salut.
Une dernière chose, Ma fille. Cbaque jour, propose-toi de faire un pas en avant dans la voie de la vertu et du bien. La vie est faite de jours.
Le matin, redis-toi : « Aujourd’hui, je dois vivre bien, je dois savoir souffrir. Ce soir, je devrai rendre compte à Dieu de ma journée. »
Il peut se faire que ce soit la dernière, mais même si elle ne l’est pas, sois pourtant sûre qu’il viendra, le jour où tu devras dire que c’est le dernier.
Eh bien, si tu vis chaque jour comme s’il était le dernier de ta vie, la mon ne te trouvera pas sans préparation; au contraire, elle sera celle que tu attends, la Soeur qui vient t’ouvrir les portes du Ciel.


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