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son bien propre ce qui n’est qu’un don, et de plus, un don d’amour. Tu as tout reçu dans ta vie ; en toi ou hors de toi, il n’est rien qui ne t’ait été donné.

SEULEMENT QUE TU RECONNAISSES
Eh bien, le Seigneur qui t’a tout donné désire seulement que tu reconnaisses Ses dons et que tu Lui en témoignes ta gratitude. Il désire que tu Le remercies et que tu emploies les dons qu’il t’a faits pour L’aimer et Le servir; en retour, il te promet le Paradis.
Tu as reçu avec l’âme, parce qu’elles en sont les facultés, la mémoire, l’intelligence et la volonté. Ce sont des qualités de l’esprit qui te permettent de remplir les tâches de ton existence.
il est des personnes éminentes, grâce à l’une ou l’autre de ces facultés qui sont un don, et que chacune utilise d’une manière différente, car ces facultés ont été distribuées de façon diverse.
Eh bien, l’homme s’attribue très facilement de tels dons, il s’en vante comme d’un bien personnel, il méprise ceux qui en possèdent moins que lui et, en outre (et c’est ce qui M’afflige le plus), il utilise ces mêmes dons pour penser, dire et faire des choses qui M’offensent au plus profond du coeur.
L’homme a tout reçu : la vie, la santé, la foi, la grâce, et il recevra le salut, s’il le veut ; et pourtant, il vit comme si tout lui avait été donné par un pur hasard, par une volonté humaine; et il ne se préoccupe même pas de tourner ses regards vers son Créateur Suprême qui n’attend qu’un merci pour augmenter les dons qu’en dépit de tout Il lui accorde incessamment.
Tu comprends à quel point est malheureux l’homme de cette espèce qui se comporte comme l’araignée. Attachée à la toile tendue entre deux branches, elle oublie le fil qui vient d’en haut; elle le détache, pensant bien faire, et elle se retrouve entortillée dans la toile qui la tue.
Ainsi, Ma fille, si tu oublies que tout, en toi, vient de Dieu, si tu te renfermes en toi-même, te divinisant toi-même, tu te ruines spirituellement, car tu supprimes tes contacts avec Dieu et tu L’empêches de communiquer avec toi.

J’AI CONDAMNE L’ORGUEIL
Dieu abhorre les orgueilleux, et donne Sa grâce aux humbles.
Au cours de Ma vie mortelle, maintes fois et clairement, par des reproches et des paraboles, J’ai condamné l’orgueil qui offense tant le Seigneur. Par essence, Il est la Vérité Il ne peut approuver le coinportement de ceux qui la nient en s’attribuant des vertus, des mérites


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