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Par ce don, Elle dirige les destinées de l’Eglise dont Elle est la Mère et Elle suit chaque homme dans sa vie spirituelle.
Si tu fais attention, Elle t’instruira mieux que n’importe quel maître. N’as-tu jamais remarqué comme des personnes, qui ne savent ni lire, ni écrire, disent nombre de choses sages et vivent sagement ?
C’est Ma Maman qui les instruit.
Quelquefois, ces personnes savent à grand’peine réciter le chapelet et regrettent de ne pas savoir dire les belles prières que d’autres lisent dans les livres ou récitent vocalement. Mais si tu leur parles de vie chrétienne et de morale, et des choses de Dieu, elles en savent autant qu’un théologien. Comment expliques-tu cela, sinon par l’intervention directe de Ma douce Maman?
Prie-La donc, Ma fille, cette Créature sublime en qui J’ai Moi- même, Sagesse Incréée, placé Mon Siège et Ma Demeure. C’est Moi qui ai choisi Son Corps, Son Coeur pour Mon Premier Tabernacle. Elle t’enseignera toute chose.
Confie-toi â Elle chaque fois que tu dois accomplir un acte de particulière importance, pour qu’il soit dirigé et éclairé par Elle.
Si Je pouvais M’appeler la Sagesse Incarnée, parce que l’oeuvre de la Rédemption est un perpétuel déploiement de la Sagesse de Dieu, et par conséquent, de la Mienne car Nous mettons tout en oeuvre pour sauver l’homme l’oeuvre de Ma Maman est celle d’une Maman vigilante et sage. Elle emploie tous les moyens pour garder Ses enfants dans le droit chemin et Elle agit de sorte que Ses enfants soient pourvus, non seulement du nécessaire, mais encore du superflu.
Je te le répète, aime-La, cette sage Maman, et réponds à Ses désirs. Un jour, tu seras heureuse lorsqu’Elle viendra te chercher pour t’emporter dans le Royaume de la Sagesse Eternelle et Infinie.


J’ai soV de toutes les âmes
Vendredi Saint 12 avril 1968 (3 h.)
C. Jésus, Marie, Joseph, je Vous aime; sauvez les âmes.
Jésus. Ma fille, en cette nuit de douleur, Je veux te parler de Moi qui, suspendu à la Croix, les bras ouverts, la tête inclinée, le coeur déchiré, offrais Ma vie à Mon Père pour le salut de tous les hommes.
Je ne puis te dire le nombre et l’intensité de Mes souffrances, la désolation profonde de Mon esprit en Me sentant abandonné, non seulement des hommes, à l’exception de Jean et de Ma Mère mais encore de Mon Père, que J’aimais d’un amour infini.


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