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Si la flagellation, le couronnement d’épines, la montée au Calvaire avec ses chutes et la crucifixion avaient martyrisé Mon Corps, la pensée de l’abandon de Mon Père torturait Mon esprit et cette souffrance était bien supérieure à l’autre.


LE DON LE PLUS BEAU

Je vais te répéter les paroles que Je proférai en ces heures si douloureuses
« Fils, voici ta Mère; Mère, voici Ton fils ».
Le don le plus beau qu’à ce moment-là Je pouvais faire aux hommes, était celui-ci: vous donner une Maman, Ma Maman. Oui, car Jean, en ce moment-là, représentait toute l’humanité, et Elle vous a tous accueillis dans Son sein, Elle vous a serrés sur Son Coeur.
Pour comprendre la grandeur de ce don, vous devriez connaître la grandeur de Ma Maman, selon l’ordre de la nature et selon l’ordre de la grâce. Ce n’est qu’au Paradis que vous serez en mesure de la comprendre.
Maintenant, Je puis seulement te dire qu’il n’a jamais existé, et qu’il n’existera jamais de créature plus belle, plus sainte, plus puissante, plus riche de grâce et d’amour qu’Elle ; et Dieu Lui-même, dans Sa puissance, n’aurait pas pu La créer plus parfaite dans Sa Pureté immaculée et dans Sa divine Maternité.
Accueille donc ce don merveilleux et souviens-toi de Ta Mère, car si toi, Je t’ai confiée à Elle, Elle, Je La confie à toi, Elle que J’ai tant aimée et que J’aime. Je t’ai confiée à Elle qui partagea Mes souffrances, qui Me reçut mort entre Ses bras; à Elle qui participa tellement à Mes peines qu’Elle peut être appelée à bon droit la Corédemptrice du genre humain.
Maman douloureuse, veille sur Tes enfants ! Qu’aucun ne se perde ! Lave-les dans Mon Sang, place-les dans Ton Coeur, couvre-les de Ton manteau, mais qu’aucun ne se perde. Ils ont coûté trop, trop cher à la Mère et au Fils.
Après avoir fait ce don si précieux à l’humanité et à toi personnellement, J’ai demandé à boire, ou plutôt, J’ai dit que J’avais soif.
« Sitio ! » Voilà le cri que J’adresse continuellement à chaque âme et au monde entier.
J’ai soif de toi, de ton amour, de ta sainteté. Je désire habiter dans ton coeur, établir Ma demeure en lui. Je désire ton bonheur, J’ai soif de ton bonheur. Je désire que tu collabores avec Moi au salut du monde.


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