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par l’intermédiaire de Mes Saints Parents et sois bien sûre que, dans l’exercice de la patience, ta vie spirituelle se fortifiera et tu trouveras beaucoup de paix et de sérénité ».


La voix de la conscience
Dimanche de Pâques 14 avril 1968 (1 h. 30)
C. Mon Jésus, miséricorde!
Jésus. Ma fille bien-aimée, écoute attentivement Mes paroles et cherche à les comprendre.
Tu ne pourras jamais contenter les désirs de tout le monde, car ces désirs sont trop en désaccord les uns avec les autres ; mais si tu veux avoir la tranquillité et la certitude d’avoir bien agi, tu dois te conduire selon ce que te suggère ta conscience, car la voix de la conscience, c’est la voix même de Dieu.
Tout individu ressent au-dedans de lui-même une grande joie quand il accomplit le bien, un reproche quand il fait le mal, l’approbation pour ses bonnes oeuvres, la désapprobation pour les mauvaises. Tout le monde entend cette voix intérieure qui est comme une loi écrite; tout le monde la remarque, à moins que cette voix, n’ayant jamais été écoutée, se soit affaiblie au point qu’on ne la perçoive plus.
Celui qui écoute la voix de sa conscience ne se trompe pas. Même celui qui ne connaît pas le vrai Dieu peut, en suivant cette voix, réussir à atteindre la vie éternelle.
Ma fille, pourquoi te troubles-tu souvent? Si une personne approuve ta façon d’agir, ce n’est pas pour autant que tu es sûre de bien agir; si elle te désapprouve, ce n’est pas pour cette raison que tu peux dire d’avoir mal fait.
Ecoute plutôt Ma voix, la voix de la conscience qui peut être en désaccord avec celle des hommes; et si tu te sens tranquille, sois bien sûre que le jugement de Dieu sera bienveillant pour toi.
N’oublie pas que la loi du bien et du niaI, c’est Dieu qui l’a placée en toi et tu ne dois pas faire autre chose que d’accomplir le premier et fuir le second.
C’est pourquoi, réfléchis bien avant d’agir, interroge ton esprit et ton coeur : ton esprit, pour savoir si l’intention qui te pousse à agir est droite ; ton coeur, pour voir si l’action est bonne et si elle peut faire du bien à ton prochain.
Ayant rempli ces deux conditions, avance tranquillement et ne te tourne ni à droite, ni à gauche pour écouter la voix des personnes, mais écoute la voix de Dieu, la voix de la conscience qui te donne son ap~3robation, et demeure sereine.


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