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Il est vrai que, quelquefois, cette voix peut être souillée et f alsifiée, mais toi, veille afin qu’elle respecte la Volonté de Dieu, Sa loi, Mon Evangile, et tu ne te tromperas pas.
Rappelle-toi bien : la voix de la conscience est la voix de Dieu et ne pas l’écouter veut dire se tromper et se perdre.


Le point d’arrivé~e
Lundi dc Pâques 15 avril 1968 (7 h. 20)
Ma chère fille, écoute-Moi bien et profite de Mes paroles qui sont le fruit de la Sagesse éternelle et infinie.
Rassemble tes forces et livre le bon combat car grande est la joie qui t’est réservée au Ciel.
Ce n’est pas pour rien que J’y suis monté et qu’après Ma Résurrection, J’y ai conduit avec Moi toutes les âmes qui, dans les Limbes, attendaient depuis des siècles leur libération. Je suis entré triomphalement au Paradis où résidaient le Père et l’Esprit-Saint. Comme Dieu, cependant, J’étais déjà avec Eux, car la Trinité Sainte, bien que distincte dans les Personnes, est indivisible.
Je suis monté au Ciel, avec Mon humanité en union hypostatique avec la Divinité du Fils de Dieu. Quelle joyeuse rencontre avec Mon Père ! Il a voulu glorifier Mon humanité, Mon corps qui avait été tellement martyrisé, Mon âme qui avait été dans la souffrance la plus atroce.
Mon Père M’a couronné en présence de tous les Anges et des Saints qui avaient vécu en désirant et en espérant Ma venue. II a voulu qu’à Mon Couronnement participât aussi Ma Sainte Maman qui avait souffert presque autant que Moi et si Elle ne M’avait pas demandé de revenir sur la terre pour suivre les Apôtres et les aider, les instruire sur la manière de répandre la vérité et d’établir ainsi l’Eglise dans le monde entier, Je L’aurais gardée au Ciel.
Mais Elle a préféré se sacrifier. Ainsi, pour Elle, s’écoulèrent encore de longues années de terribles souffrances, surtout morales, car Elle était toujours considérée comme la Mère d’un malfaiteur, d’un séducteur, même si le petit groupe des Apôtres Jean en particulier
Lui était très fidèle.
LA PENSEE DU PARADIS
Puis ils s’éloignaient d’Elle, pris par les nécessités de l’apostolat, et ce n’est que lorsqu’Elle avait un grand désir de les revoir ou de les


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