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instruire sur quelque vérit& qu’appelés par Dieu, ils revenaient à Nazareth et restaient quelques jours auprès de Ma Mère.
La pensée du Paradis ne les abandonnait jamais, même si toutes les nécessités matérielles, communes à tous les hommes, les contraignaient, au travail, à la nourriture, au repos.
Imite leur exemple, Ma fille. Regarde le Ciel et si tu t’occupes justement de tes intérêts parce que cela entre aussi dans tes devoirs, ne perds jamais de vue le but, le point d’arrivée, la joie infinie qui t’attend là-haut. Tout passe vite, peines et malheurs, mais le bonheur du Ciel dure éternellement.
Qu’il ne te semble donc pas dur de souffrir quelque chose par amour pour Moi, car Je ne Me laisserai pas vaincre en générosité et tout sera récompensé à foison.
Sers-toi des choses humaines comme d’un moyen, non comme d’une fin, pour ne pas devoir trop souffrir en les laissant ou en les perdant. Vis au jour le jour, fais tout le bien que tu peux et à la fin, demande- toi «Si mon Père m’appelait cette nuit pour me faire rendre compte? Qu’adviendrait-il de moi ? » Beaucoup de personnes se sont couchées le soir et ne se sont plus relevées le matin.
Emploie bien tes journées ; accomplis ta mission, celle que Je t’ai confiée, de la façon la meilleure, en demandant sans cesse Mon secours et celui de Ma Maman et puis, demeure sereine. II ne t’arrivera rien qui n’ait été prévu de toute éternité et tout ce que tu accomplis ou accompliras aura une répercussion éternelle.
Fais en sorte que tout se répercute au Ciel, c’est-à-dire que tout soit digne d’une éternelle récompense de gloire.


Juste parce que bon
Mardi de Pâques 16 avril 1968 (1 h. 25)
C.
Jésus Miséricordieux, aie pitié de nous et du monde entier!
Jésus. Ma fille bien-aimée, écris ce que Je te suggère et ne crains pas. La miséricorde de Dieu est très grande et Sa justice l’est tout autant, et il ne peut en être autrement, car Dieu est infiniment bon.
La bonté n’exclut pas la justice, mais elle la complète, de même que la Providence n’exclut pas la prévoyance. Tout va, d’une même allure, comme sur les rails d’une même voie, celle des perfections de Dieu.
Dieu, donc, est souverainement juste parce qu’fl est infiniment bon.


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