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Le péeM
Mardi 23 avril 1968
Ma fille, écoute-Moi et ne crains pas.

Personne n’est exempt de la possibilité de commettre le péché, niais si tu en connaissais la laideur, tu mettrais certainement toute ton attention à n’y point tomber et tu te surveillerais bien pour fuir n’importe quelle occasion proche ou lointaine, afin de ne pas offenser ton Dieu en pensée; en paroles et en actions.

C’est pourquoi défie-toi toujours de toi-même, car grande est la faiblesse humaine ; défie-toi toujours de toi-même afin que tu n’aies pas à connaître l’abattement, ni à éprouver d’amères désillusions pour avoir trop présumé de tci et fondé sur toi ta propre sécurité.

Sois prudente. Agis comme une personne à qui l’on aurait confié la garde d’un trésor très précieux et qui, le perdant, en perdrait la vie.


IL FAUT DE LA VOLONTE

Les occasions qui environnent l’homme sont très nombreuses,
Je veux dire les occasions de pécher —‘ et l’on s’en garde difficilement. Il faut beaucoup de bonne volonté et le secours du Seigneur. De même qu’il faut de la volonté pour commettre un péché, de même en faut-il pour le fuir.

De ce choix dépend la faculté de faire le bien ou le mal, de faire le mal ou de l’éviter. Vous êtes libres, c’est vrai, maie vous ne pouvez être indifférents, comme Dieu Lui.mêine n’est pas indifférent; de ce choix, en effet, dépend votre bonheur ou votre malheur, et surtout, le péché offense Celui qui, après vous avoir créés et rachetés, ne désire pas autre chose que de vous voir éternellement heureux avec Lui au Ciel.

Réfléchis donc attentivement. Qu’est-ce que le péché ? C’est s’éloi. guer de Dieu et se tounier vers les créatures pcur y trouver des satisfactions illicites ou défendues. C’est faire de son « moi » une divinité, en refusant de soumettre à la loi établie par Dieu, son esprit avec ses pensées, ses goùts, ses actions, son coeur avec ses sentiments.
C’est dire à Dieu, par les actes plus que par les mots z «Je ne veux pas Te servir».


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