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Si l’âme, à ce point misérable et ruinée, meurt en cet état, sa ruine est éternelle. Seul le recours à Dieu que peut faire cette âme, ou t’aide que d’autres lui obtiennent en priant pour elle, peuvent la
I relever. Je vais te dire jusqu’où va la grandeur du Seigneur dans Sa Bonté.
Eh bien, si un pécheur, tombé dans les plus grandes infamies, s’adresse à Dieu et Lui demande sincèrement pardon, Dieu lui par
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donne, et en lui pardonnant, Il oublie ses péchés, si grands et si nom
breux soient-ils. Mais Il n’oublie pas le bien que Son enfant avait accompli avant de pécher. C’est pourquoi Dieu lui en donne le mérite; bien plus, Il le lui rend.
Si, pendant qu’il se trouve en état de péché, le pécheur ne peut rien gagner pour sa vie éternelle, parce que sa condition d’ennemi de Dieu ne le lui permet pas, Dieu cependant permet que rien ne se perde des mérites que l’âme avait accumulés avant le péché.

LE JOUR LE PLUS TRISTE

Vois, et bénis la bonté et la miséricorde infinies de Dieu.
Rappelle-toi bien cependant que le jour le plus triste de ta vie n’est pas celui où la douleur, ou la misère, ou la faim, ou toute autre chose triste ont frappé à ta porte. Mais c’est le jour où, t’éloignant de Dieu, par le péché, tu t’es déclarée son ennemie; tu as préféré tes satisfactions, tes plaisirs à la loi de Dieu et tu as perdu ce don précieux que Lui t’avait fait en mourant sur la Croix et en versant tout Son Sang: le don de la Grâce.


La perfection chrétienne
Mercredi 24 avril 1968
Ecris, Ma fille.
Ne sois pas trop pressée de savoir quel sera ton degré d’élévation spirituelle, car personne n’est en mesure de l’évaluer, n1ai~ tends, chaque jour davantage, à cette perfection à laquelle tous les chrétiens sont appelés, précisément parce qu’ils sont chrétiens.
« Soyez parfaits, comne votre Père Céleste est parfait » répé. tais-Je à tous au cours de Ma vie mortelle, et J’ajoutais que la perfection n’est pas une qualité facultative, mais obligatoire.
L’homme est perfectible et, de même que, physiquement, il doit


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