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J’éprouvai une si grande compassion pour elles que Je fus contraint d’opérer des miracles. Ces âmes, avides de Mes paroles, M’émouvaient!

MON COEUR SE DILATE
C’est ainsi que J’agis toujours avec ceux qui Me désirent et qui Me suivent. Le désir que J’ai de rester et d’établir Ma demeure auprès de vous, auprès des hommes, auprès de toi, Ma fille, ce désir est telle~ ment grand que, chaque fois que vous exprimez un désir semblable au Mien, Mon Coeur se dilate et ce M’est une grande joie de vous contenter.
Te rappelles-tu Mes paroles avant de célébrer la Pâque, la dernière de Ma vie mortelle: « J’ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous?» Je le disais, et pourtant Je savais au-devant de quoi J’irais. Mais le désir de M’unir plus intimement aux hommes par l’Eucha. ristie était si grand que les souffrances les plus cruelles ne l’étouffaient pas.
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Mes enfants, si vous aviez, ne fût-ce qu’une pâle idée de Mou
Amour pour vous, rien ne VOUS retiendrait de courir, de voler pour Me rencontrer. Sois donc persévérante dans la voie du bien. Impose à ton corps ce qui est bon pour ton âme, nième si parfois il se rebelle.
Sache que ton corps ne se contente jamais de ce que tu lui accordes ; il te demandera toujours quelque chose de plus, quelque satisfaction plus grande, quelque repos plus prolongé, quelque nourriture ou boisson plus exquise et il sera toujours insatisfait. Et même, plus tu lui en accorderas, moins il t’en rendra et il deviendra toujours plus incapable d’aider ton âme à monter.
Le corps à qui l’on accorde tout demeure inerte ou, plus simplement, incapable de soutenir une compétition. Vois combien de sacrifices s’imposent les sportifs pour pouvoir vaincre ! L’agilité du corps, habitué au sacrifice, donne à l’âme l’agilité spirituelle qui la rend apte à. monter, à combattre et à vaincre ; et cela toujours, bien entendu, avec le secours de Dieu à qui l’âme doit sans cesse recourir.

LE SOMMEIL SPIRITUEL
Ma chère fille, ne te laisse pas surprendre par le sommeil spirituel qui est comme une maladie. Demeure toujours sur la brèche, toujours prête à prendre l’envol, toujours prête à la rencontre avec ton Céleste Epou~.
Dis-toi chaque jour: « Aujourd’hui, je dois travailler, prier, souffnir pour Toi, Seigneur. Aujourd’hui est le dernier jour; ce soir, Tu me donneras la récompense ».


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