Tout de la main de Dieu

Mais quand tu seras devant le Juge Suprême, le repentir ne sera plus possible ; tu resteras ce que tu seras, sans possibilité de changement. Je t’ai dit que tu seras jugée sur tes pensées, tes paroles et tes actions, mais sur la base d’un code : celui de l’Amour.

Tes paroles ont-elles été pleines d’amour ? Ce qui revient à dire as-tu porté partout la paix, la bonté, Mes enseignements? Ta parole, l’as-tu toujours utilisée pour faire le bien ? N’as-tu pas semé la discorde, blessé le prochain dans sa réputation ? As-tu répondu à ce don d’amour qu’est la parole en semant l’amour ?

Tu peux rapporter pareille interrogation à tes pensées et à tes actions. Oui, il te sera demandé si ta vie a été nn témoignage d’amour, un don d’amour. La loi est là tout entière, et le jugement sera ainsi; Je vous l’ai dit de mille manières durant I~/La vie mortelle.

J’étais venu pour parfaire la loi et pour mettre une empreinle d’amour là où il n’y avait que la justice. Il n’existait pas de loi du pardon, mais celle de la vengeance. Non point l’amour envers les ennemis, mais seulement celui envers les amis, et Je le répétais de mille manières, sous différentes formes:

Aimez même vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssen:, priez pour ceux qui vous persécutent. Que jamais le soleil ne se couche sur votre colère. Ne rendez pas le mal pour le niai, mais le bien pour le mal.

Et toutes tes actions, accomplis-les à la lumière du soleil, dii Soleil de l’Amour Divin, veux-Je dire, pour que les hommes, en les voyant, louent le Père qui est dans les Cieux.. ». Ainsi parlais-Je.

Te semble-t-il difficile de te conduire ainsi ? Eh bien, pense qu’avec la même mesure, le même mètre avec lequel tu mesures, tu seras mesurée. Pense que Dieu se comportera avec toi, comme maintenant tu te comportes, non pas tellement avec Lui, dans le sens où ti Le pries et Lui dis de L’aimer, ruais avec tsn seïnblable, ton prochain, ton frère qui vit auprès de toi, et avec tous les frères du monde.

Oui, car personne ne doit circonscrire sa vie à soi-même ni à s~ propre famille. La famille humaine, c’est la famille de Dieu, c’est t~ famille et, dans le monde, il n’est pas de besoin ~uquel tu puisses rester étrangère ou sourde.

Là où ne peut arriver ta parole faite d’aniur, ta pensée arriver~ sans plus ; et avec la pensée, ton affection, et avec elle, ta prière.