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l’être, dès cette vie même et tu pourras dire vraiment: «Je surabonde de joie au milieu de mes tribulations.»


Les tentations
Vendredi 3 mai 1963
Ma fille bien-aimée, fais attention à tout ce que Je t’indiquerai
et propose-toi de mettre en pratique Mes enseignements. Rappelle-toi que personne, si parfait soit-il, n’est exempt de tentations, car c’est justement par la tentation que l’on éprouve la solidité de la vertu.
C’est pourquoi, ne t’inquiète pas quand tu seras tentée, car, à ce moment-là, si tu sais combattre et vaincre, tes mérites augmentent et c’est la palme de la victoire qui t’attend. La tentation est un moyen d’éprouver ta taille spirituelle; sans elle, tu ne peux te mesurer.
La tentation est une bataille au cours de laquelle tu mesures ta force et, quelquefois, tu constates ta faiblesse.
En elle-même, la tentation est un mal dont vous devez demander d’être libérés ; c’est ainsi, en effet, que Je vous ai appris à faire dans la prière du « Notre Père » que Je vous ai Moi-même enseignée.
Vous devez vous prémunir contre les tentations en ne voue metS tant pas dans les occasions ; mais quand les tentations sont là, vous devc2 réagir avec force, comme le soldat veille â chasser l’ennemi, sur le champ de bataille.
Moi aussi, Je fus tenté au début de Ma vie publique; Je fus tenté par r orgueil. Le Malin Me montra, du haut du pinacle du temple sur lequel il M’avait emporté, le monde qui s’étendait au-dessous de nous et il Me dit : « Le monde entier sera à toi, si tu m’adores.»

CENTRE DU MONDE
Maintenant encore, comme alors, le démon tente l’homme par l’orgueil et la suffisance. II le tente d’une manière aussi rusée que puissante et efficace, Il lui montre l’utilité de se faire une position, de valoriser sa personnalité, sa réputation.
II l’attire par le désir d’émerger, de posséder, de sorte que beaucoup cèdent et se constituent ainsi un piédestal du haut duquel ils regardent les autres, de haut en bas, les considérant comme des êtres méprisables. Ils en viennent ainsi à penser qu’ils sont eux-mêmes les artisans de leur vie, de leur position, de leur vertu et de leurs mérites.
Ils se font le centre du monde ! Même 5’ils n’approuvent pas cette pensée (car ils se sentent encore trop petits pour l’être), en pratique


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