Le Royaume de Dieu
Lundi 6 niai 1968
Ma fille bien-aimée, écoute-Moi.
Mets constamment â Ma disposition ton esprit et ton coeur; sois toujours désireuse de mieux accomp]ir Ma Volonté, et Moi, Je serai ton guide et ta lumière.
Ne
pense pas que tu perds ton temps en t’occupant de Moi et de Mes intérêts
;
au contraire, c’est le temps le mieux dépensé.
« Que Ton Règne vienne » demandes.tu dans le « Notre Père
»,
et ce que tu fais concourt à la réalisation dc ce désir qui est le Mien.
Travailler pour le Royaume de Dieu est le plus grand devoir et le suprême honneur.
C’est un devoir parce que le chrétien appartient au Royaume et son propos doit être celui de l’étendre et de le faire connaître.
Je vous ai dit que Mon Royaume n’est pas de ce monde. En effet, les royaumes de ce monde disparaissent, comme passent les personnes qui ~es composent.
Le Mien dure éternellement parce qu’il concerne les âmes. Il est divisé en trois grandes parties, tout en formant une grande unité.
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Il
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y a
le Royaume de la Gloire qui a comme sujets les Saints, les
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quels ont déjà atteint le but de leur vie.
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Il
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s~ a le Royaume des Ames du Purgatoire qui attendent enpre
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d’y arriver. Elles n’ont pas encore la robe nuptiale blanche, pour se présenter au Banquet éternel du Roi. C’est pourquoi elles sont en train de se purifier.
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Il
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y a le Royaume des Militants, de ceux qui sont en train de
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combattre leur bataille définitive. A ces derniers, qui ne sont pas encore sûrs d’atteindre le Royaume de la Gloire car, étant libres, ils peuvent aussi refuser de combattre, Je donne Mon secours et Ma grâce, la plupart du temps non pas directement, mais en Me servant d’autres perse nnes.
La pensée et le désir d’étendre Mon Royaume viennent de Moi. Je les suscite et Je les encourage; c’est pourquoi Mon désir de salut s’étend à tous les hommes.
Cependant, vous devez tous le demander au Père.
En effet, Je voue ai dit dans l’Evangile
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