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cachés, alors que vous découvrez facilement ceux des autres, et c’est naturel ; mais si tu es vigilante avec toi-même, tu décèleras plus aisément tes points faibles et tes déficiences et tu sauras ainsi excuser les autres.
Parfois, vous croyez être très bons, mais si vous comparez votre bonté à celle de Dieu et de quelques Saints qui ont vécu votre vie, vous voyez quel chemin il vous reste encore à parcourir.
Il ne vous est pas défendu de pleurer; Moi aussi, J’ai pleuré durant Ma vie mortelle. J’ai pleuré sur la ruine de Jérusalem, comme maintenant Je pleure sur Mon Eglise, sur ses Ministres qui trahissent trop leur vocation et leur mission. J’ai pleuré sur la mort de Lazare, comme Je pleure sur tant de pécheurs, sourds à Mes appels et à Ma voix.
J’ai pleuré au Jardin des Oliviers en voyant l’inutilité de Mes souffrances pour tant d’âmes et J’ai pleuré des larmes de sang, sang qui jaillit de tout Mon corps. Toi aussi, tu peux pleurer, mais que tes larmes soient bénies.
Pleure sur tes péchés et sur ceux du monde entier, et que tes larmes aient valeur de purification. Unis-les aux Miennes et à celles de Ma Sainte Maman et qu’elles contribuent à retenir Je bras de la Justice Divine. Pleure, mais que tes larmes soient de douleur, et non de désespoir. Qu’elles servent â adoucir ta souffrance et ne soient pas le signe d’une révolte contre la Volonté de Dieu.


LA SOUFFRANCE DES AUTRES

Pleure aussi pour ceux qui ne pleurent pas, car ils n’éprouvent nul regret d’avoir offensé Dieu et vivent leur vie en égoïstes. Partage la souffrance des autres. Pleure avec ceux qui pleurent. C’est le meilleur moyen de soulager les âmes accablées par le poids de la Croix.
Ma douce Maman qui, au pied de la Croix sur laquelle J’avais été cloué, n’eut pas le réconfort de pouvoir pleurer, pour que fut plus intense Sa douleur offerte au profit de tous les hommes; Ma douce Maman montre souvent Ses larmes lors de Ses apparitions en divers endroits. Par Ses pleurs, Elle veut inviter tous les hommes au repentir et à la réflexion.
Souvent, on ne crie que trop au miracle, et l’on ne pénètre pas la substance ; on est trop superficiel. Si la Maman pleure, c’est le devoir de Ses enfants de La consoler et de cherchcr la raison de Sa douleur.
Toi, du moins, Ma fille, fais-le; faites-le, vous tous, et la consolation que vous donnerez à votre Maman Céleste vous sera payée de retour en joies spirituelles et en grâces nombreuses.


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