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Si tu te donnes de la peine pour suivre Mes enseignements, tu découvriras quelle part a Dieu dans ta vie, à quel point et comment Il veut ton bonheur.
Forme ton caractère â cet esprit de patience et de sacrifice, afin que tu n’aies pas à ajouter une croix à l’autre en tout ce qui t’arrive. Il t’a été dit : « A celui qui te prend ton manteau, donne aussi ta tunique. A celui qui te frappe sur la joue gauche, tends aussi la joue droite s. Par là, Je voulais t’inviter à recevoir avec
J
joie, et non pas seulement avec patience, les croix que te présente
ton prochain, à les recevoir vraiment comme Je l’ai fait Moi-même,
et de la manière dont J’endure sans cesse les offenses, les injures, les trahisons, en un mot les croix que, de nouveau, vous chargez sur Mes
épaules.
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Le monde est semé de croix et si tu voulais les détruire, tu
détruirais le monde lui-même.
Chaque individu, chaque famille a ses peines. Vous ne devez pas être des égoïstes ou des parasites qui exploitent la bonté et la gênérosité des autres. Chacun doit prendre conscience de son propre devoir et assumer la charge qui lui a été confiée.
Mais celui qui, généreusement et en plus de sa propre charge, aide aussi les autres, est digne d’une plus grande récompense. Le secours mutuel allège la croix. Moi aussi, J’ai été aidé par le Cyrénéen à porter la Mienne; cependant, vous ne devez pas vous en décharger pour la jeter sur les épaules d’autrui, car la croix que Dieu vous

donne est à la mesure des épaules de chacun.

N’ALOURDISSEZ PAS LA CROIX

Ne vous lamentez pas continuellement, même pour de petites choses que le temps ou le soin suffisent à résou&re. N’alourdissez pas la croix de votre prochain. Si, dans les maux physiques, n est permis et juste de recourir au médecin, car la vie est un don que vous devez conserver, le fait de vous arrêter à observer, à ausculter, à déceler chaque petite souffrance vous rend insupportables et, quelquefois, ridicules aux yeux des autres.
L’exercice de la charité est une chose indispensable et agréable au Père; il est bon cependant qu’elle soit exercée des deux côtés, c’est-à-dire qu’elle soit réciproque.
Quant aux souffrances morales qui, très souvent, sont supérieures aux souffrances physiques, elles peuvent provenir du caractère, d’une sensibilité excessive ou du fait de vouloir endosser des responsabilités inexistantes. C’est pourquoi vous devez vous dépasser vous-mêmes et vous efforcer d’ôter ce qui est imparfait et de regarder les choses avec plus de sérénité.


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