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Le « misereor super turbam » 1 n’a pas été pour la seule période où Je vivais avec les hommes ; mais maintenant encore, Je vais répétant « J’ai pitié, J’ai miséricorde, J’ai compassion de ce peuple. »
Jadis, c’était une foule, infatigable pour Me suivre et insatiable d’entendre Ma parole, qui provoquait Ma pitié. Maintenant, J’ai pitié d’un peuple qui ne veut pas M’écouter, qui ne veut pas Me croire, qui ne veut pas Me suivre.


LES EGLISES DESERTES

Tu vois les églises désertes tandis que Mes Ministres renouvellent Mon Sacrifice réel, bien que non sanglant. L’enseignement de Ma doctrine est supprimé et négligé.
La prière commune liturgique ou privée doit être abrégée car c’est ennuyeux de prier.
Dans les familles, on ne prie plus. On n’instruit plus les petits enfants des vérités de la foi qui étaient si bien enseignées par les mamans. La joie de joindre les mains de leurs tout-petits, celle de leur apprendre à prononcer Mon Nom et celui de Ma Maman, elles ne la connaissent pas-
Les mamans sont préoccupées de bien autre chose ! Même les meilleures sont fières de ce que leurs petits enfants sachent lire et écrire avant l’âge, de ce qu’ils connaissent les non-is des acteurs et les airs des chanteurs. Mais elles oublient de leur faire connaître et goûter la douceur de la musique divine de leur âne, l& présence de Dieu en eux, le chant de leur innocence et de leur pureté qu’il faut sauvegarder et présenter à Dieu.
C’est ainsi que les enfants perdent leur innocence.
Vous vous lamentez quand de petits enfants perdent leur maman mais le jour le plus triste de leur vie n’est pas celui où ils restent orphelins, c’est celui où ils perdent Dieu par leur premier péché mortel.
Et les jeunes qui ont fait la joie de Ma vie mortelle ? Qu’adviendra-t-il d’eux ?


COMME UN DESHONNEUR

Préoccupés de suivre le monde et les plaisirs, ils s’éloignent toujours plus de Moi et vivent dans le vice et dans la plus noire incrédulité. Tout leur est permis ! La pnreté qui faisait leur auréole est pour eux un résidu de l’antiquité, un souvenir inconscient et comme un déshonneur.

1 « J’ai pitié de cette foule».


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