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Celui qui n’abuse pas des choses matérielles se conserve plus fort.
La règle et sa pratique méthodique créent l’ordre qui apporte toujours ses bienfaits.
Te lever de table avec un reste d’appétit est profitable à la santé en outre, cela te rend maîtresse de toi-même et te met en mesure, par un petit sacrifice, d’élever ta pensée vers Dieu qui t’a fait don de la nourriture et de la boisson.
Tout est don dans le monde ; depuis le blé avec lequel on prépare le pain délicieux jusqu’au raisin qui te donnera le vin, de la viande aux fruits : tout ce dont toi, tu te nourris, t’a été donné par le Père. Sache en user avec reconnaissance et modération.
N’oublie pas ceux qui sont privés de ces dons, ou presque. Fais cadeau de ce que tu peux avec générosité à ceux qui en ont besoin et, surtout, ne gaspille pas ce que Dieu t’a donné. Rappelle-toi : on gaspille par la goinfrerie et l’on gaspille en jetant le superflu qui pourrait servir à d’autres.

GENEREUSE AVEC LE PROChAIN

Que l’économie et l’épargne pratiquées envers toi-même t’aident à être généreuse avec le prochain, tout en t’imposant des sacrifices. Vous avez l’habitude de citer ce proverbe : «La Charité sort par la fenêtre et entre par la porte » et c’est vrai, car le Seigneur rend, en le multipliant, ce que l’on fait pour les autres.
Mais Moi, Je te dirai encore que savoir te priver de quelque chose pour le donner à qui en n besoin, te fait exercer, outre la tempérance envers toi-même, ce devoir envers les autres qui est un prolongement de la main de Dieu.
Tu deviens pour ton prochain « la Providence raême de Dieu. »
Rappelle-toi que la tempérance n’est que la pratique partielle de cette péniitence que J’ai tant cherché à vous inculquer au cours de Ma vie mortelle et dont Je vous ai donné l’exemple. C’est pourquoi, Je te rappelle l’avertissement : « Si vous ne faites pénitence, vous périrez tous de la même manière », avertissement valable pour tous les hommes de tous les temps.


La joie
« La vraie joie vient de Dieu. . . »
Vendredi 17 mai 1968 (3 h. 45)


Ma fille bien-aimée, Je te parlerai de la joie qui est le fruit de la paix, d’une bonne conscience et qui, pour cette raison, vient de Dieu.


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