La Communion des Saints

Jeudi 30 mai 1968 (12 h.)

Ma fille bien-aimée, le sujet dont Je te parlerai sera particulièrement agréable à ton coeur et il l’est aussi au Mien. -

Je te parlerai de la charité qui lie la grande famille de Dieu, la famille des Saints, de ceux qui vivent en état de grâce ; voilà pourquoi ce qu’ils font tourne au bénéfice de tous les autres. C’est cela le dogme merveilleux de la Communion des Saints.

Je te rappelle que, par cette Communion, tu n’es pas unie seule- nient â tous les hommes de la terre, quelle que soit leur nation ou leur religion, mais encore aux Saints du Ciel et aux âmes du Purgatoire. De cette Communion découle un secours mutuel, fait de prières et de mérites, qui dépasse toute idée humaine.

C’est comme un échange de dons merveilleux, que les âmes se font en Moi, sous le regard du Père, poussées par le souffle animateur de l’Esprit-Saint. Malheur s’il n’y avait pas cet échange de dons, grâce auquel celui qui a eu davantage peut donner à celui qui ne possède rien, et peut payer à la Divine Justice les dettes d’un autre!

LA CELESTE TRESORJERE

Tout passe par Mes mains et vient de Moi, valorisé par Mon Sang et Mes mérites. Ma Maman est comme la Céleste Trésorière qui, mettant dans la caisse commune l’abondance de Ses mérites, les communique à Ses enfants.

Ainsi font et ont fait des milliers et des milliers de Saints qui, ayant conduit une vie d’innocence et de pénitence, peuvent encore distribuer aux pauvres de l’Eglise de Dieu leur superflu, les mérites qu’ils ont en excédent.

Cette merveilleuse Communion n’unit pas seulement les Saints du Ciel aux âmes de la terre, mais elle unit encore entre elles les âmes de la terre. C’est pourquoi toi, tu peux aider des personnes éloignées, inconnues, malades. Tu peux aider le Pape, les Evêques, les Prêtres tu peux les soutenir dans leur travail d’apostolat et participer à leurs mérites. Tu peux aider les Missinnaires et devenir, toi aussi, missionnaire, tout en restant chez toi.

Toi, tu pries, tu souffres, tu travailles pour eux. Que t’importe si. ton nom leur est inconnu? C’est le Père qui voit et qui rétribue, en donnant à chacun une récompense à ses mérites.

Il y n des malades qui souffrent et se désespèrent. Veux-tu les aider ? Tu le peux offre pour eux tes peines quotidiennes. Sois patiente dans les croix que tu dois supporter, sois généreuse, souffre

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