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Une maman, aussi tendre et bon que soit son coeur, ne peut pas, bien qu’elle le veuille, faire tout ce qu’elle désire en faveur de ses enfants, ruais Moi, Je peux tout.
Ce n’est pas pour rien que Je vous ai dit « Venez à Moi, vous tous qui êtes las et ployez sous le fardeau, et Je referai vos forces. »
Tous, venez tous â Mon Coeur, immense en Sa bonté, infini dans Sa grandeur et Sa tendresse.
Que viennent à Moi les petits enfants, délices de Mon Coeur, â cause de leur innocence, et Moi, Je les préserverai du mal. Consacrez- Moi les petits enfants, placez-les entre Mes Mains. L’ennemi se tient aux aguets, il veut les éloigner de Moi.
Quelle tristesse éprouve Mon Coeur lorsque ces innocents commettent leur premier péché mortel. Oh ! si leurs mamans songeaient à Me les confier jour après jour, comme leur tâche serait plus facile
J’appelle à Mon Coeur les jeunes qui sont l’espérance dc Mon Eglise. Combien Je désire qu’ils se consacrent à Moi et qu’ils approfondissent cette consécration. S’ils répondent à Mon appel, Je les attire à Moi, Je les introduis dans Mon Coeur et Je leur fais coin- prendre et découvrir Mes secrets.
Mon Coeur est toujours jeune, car Dieu ne vieillit jamais. Si les jeunes M’approchaient et M’étudiaient davantage, comme leur idéal serait plus grand, leur vie plus sereine, leur donation plus généreuse.
Les jeunes Me méprisent ; ils ne Me comprennent pas, ils demcurcrat loin de Moi ; ils se laissent prendre par le respect humain, par l’amour du divertissement.., ils ne savent pas et ne veulent pas Mc comprendre.
Ft les prêtres, les consacrés ? Oh ! s’ils approfondissaient les qualités de Mon Coeur, combien fructueux serait leur apostolat ! Ils poirraient Mc reproduire et tout le monde Me reconnaîtrait en eux.
Mes enfants bien-aimés, consacrez-vous à Mon Coeur, efforcez-vous de Me ressembler, apportez-Moi les âmes. Faites-Moi connaître. Je vous aiderai dans votre apostolat et dans votre vie privée. Je le sais
il
vous est demandé de l’héroïsme pour être fidèles à votre vocation.
niais Moi qui vous ai appelés, Je ne vous abandonnerai jamais si vous venez à Moi, Je serai votre secours... Ayez foi, venez, c’est Moi qui vous donnerai la persévérance et la force.
Votre combat est dur, Je le sais, mais si vous Me donnez votre vobnté désireuse de bien, si vous restez près de Moi par la prière, si vous vous aguerrissez coutre les tentations par la mortification, vous conduirez à bonne fin votre mission ; mais Je vous en prie, plongez- vous dans Mon Coeur et tout sera plus facile.
Et les pécheurs, les malades, les souffrants dc toute espèce. amenez-les Moi. Je suis le Médecin. Si Je ne veux pas guérir les corps, car, à travers la maladie, l’âme se purifie et le Paradis s’acquiert, Je


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