Les OEuvres de Miséricorde corporelles

Ma fille bien-aimée, Je te parlerai en ce montent d’une chose très importante.

Je t’énumérerai les OEuvres de miséricorde, qui sont l’exercice de la charité : elles sont bien chères à Mon Coeur et très importantes aux yeux du Juge Suprême. II ne te demandera compte que rie la pratique de ces oeuvres, et rien d’autre, car en elles réside leLxercice de la charité la plus complète.

C’est pourquoi, Je t’en prie, n’attends pas le jeur lerrible du Jugement de Dieu, mais juge-toi toi-même par avance et agis confornénient à ce code.

Chaque jour qui passe est pour toi un pas de plus vers la reddition des comptes. Mais un bon commerçait n’attend pas la fermeture de son négoce pour en vérifier la marche : maintes fois, il contrôle ses comptes et, chaque soir, il fait le bilan de sa caisse.

Fais de même, toi aussi ; faites de même, vous aussi. Si un examen plus approfondi est possible une fois seulement, surtout au cours d’Exercices spirituels ou de Missions, une révision sur un défaut particulier, est possible, le soir, au cours d’un rapide examen de conscience et il est même prudent de la faire chaque jour.

«DONNER A MANGER A CEUX QUI ONT FAJJYL>.

%Iardi 12 juin 1968

Je commence ainsi par la première des Oeuvres de miséricorde, qai est si facile à exercer: « Donner à manger à ceux qui ont faim »; et J’ajoute immédiatement la seconde, qui est tellement semblable à la première: « Donner à boire à ceux qui ont soif».

Heureuse es-tu, maman, toi qui as sans cesse la possibilité de pratiquer cette oeuvre de miséricorde tous les jours et plusieurs fois par jour. II suffira seulement qu’à une action si conniuae et que tout le monde pratique, ta ajoutes une iwtention droite et ami peu d’amour.

Toi, tu prépares le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner, pour les membres de ta Famille, Eh bien, accomplis ton devoir en lui dcnnant une motivation d’amour, non seulement lunnaine, nais supêrieure et divine, et toi-même, presque à ton insu, tu t’enrichiras de mérites,

Cependant, regarde bien autour de toi. Peut-être ne te manque-t-il rien et as-tu la joie d’inviter à table tes enFants et tous ceux qae tu aimes, de leur servir un bon potage, de goûter avec eux un pain savoureux et d’autres mets encore.

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