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Mais lenses.tu à ceux qui ont moins que toi, à ceux qui n’ont rien et qui souffrent de la faim ?
Te rends-tu compte que ce qui t’est donné et dont tu dois remercier la Providence, n’est pas destiné qu’à toi seulement et que ton superflu doit servir à celui qui en a besoin ?
Te rends-tu compte que, devant Dieu, le gaspillage devient une véritable faute ?
Chaque année, dans le monde, on fait comme une chaîne de bonté et l’on recueille des secours pour ceux qui souffrent au loin cette oeuvre sociale est très chère à Mon Coeur. Aider tant de malheureux est vraiment, de Ma part, un désir et un commandement.
Dieu pourrait les aider directement, mais l’exercice de la charité sociale est trop important pour que Je vous, en dispense. L’humanité est Ma famille, la famille de Dieu et Je Me réjouis de voir cette aide réciproque qui remplit Mon Coeur de tant d’allégresse.
Ne soyez pas sourds à ces invitations à aider, même si vous n’êtes pas sûrs que ce que vous faites parviendra à destination. Moi, Je regarde le coeur avec lequel on donne ; peu importe si quelque chose se perd en route. Toi, tu donnes par amour pour Moi et de tout ton ~œur. Cela suffit.
Combien méritoire est l’oeuvre de ceùx qui, sacrifiant une partie de leur temps et de leur confort, se rendent dans les lieux de douleur, hospices et hôpitaux, à l’heure des repas, pour aider les vieillards ou les malades. Très souvent, ceux-ci ne manquent que de la force nécessaire pour accomplir l’acte matériel de manger et de boire, et ils y renoncent s’il n’y a pas une personne pleine de bonté pour les aider
Bénie soit cette oeuvre Tandis qu’elle soulage le corps et le nourrit, elle apporte une aide morale aux malades et les réconforte
Q ne de fois enfants et adultes souffrçnt, en ces lieux, de la faim n de la soif, et c’est Moi qui souffre en eux —‘ parce que personne r.e les aide ou ne les comprend.
Il y a d’autres choses que Je veux t’apprendre, qui sont très silu pIes et très belles. Quand tu es assise à table et que tu sers les tiens. r’oublie pas de remercier le Seigneur pour ce qu’Il te donne. Adresse- Lui une pensée qui devienne une prière en faveur de ceux qui n’ont r[en, afin que le Père pourvoie à leurs besoins, et songe aussi que tu es invitée chaque jour à un autre Banquet, où Moi-même, Je te donne Mon Corps cri nourriture et Mon Sang en breuvage.
Pense aussi qu’un jour, tu participeras au Bauquet Eternel dii Gel.
Bienheuxeux serez-vous si vous avez invité à votre table les pauvres, les déshérités, les malades, les besogneux, car vous les avez aidés dins les linaites de votre possible et avec beaucoup d’amour. Bienheureux serer-vous car vous vous entendrez dire

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