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ç~Wcnez, les bénis de Mon Père, veaez jouir de la réc~mpense qui vous a été préparée de toute éternité, car : J’ai eu faim et vous M’nvcz donné à manger, J’ai eu soif et vous M’avez donné à boire. »

« VETIR CEUX QUI SONT NUS ».

Mercredi 19 juin 1968

Ma fille bien-aimée, la leçon que tu s’as commencer sera la continuation de la leçon précédente sur les Oeuvres de miséricorde: « Vêtir ceux qui sont nus. »
C’est aussi une bonne OEuvre, tellerrient facile à pratiquer, et à laquelle Je désire que tu fasses très attention.
Avant tout, Je te donne un conseil qui te servira beaucoup à pratiquer cette charité, et c’est le suivant À chaque saison, remets de l’ordre dans tes armoires. Ote ce qui est devenu inutilisable pour toi, soit à cause de la forme, soit à cause des mesures rie laisse pas les mites détruire ces vêtements, mais dorne-les à tarit de pauvres qui n’ont pas la possibilité de suivre la mode, ni les moyens d’acheter des habits convenables.
N’aie pas la manie d’emplir les tiroirs et ne sois pas gaspilleuse. llaniic-toi selon ta condition, sans faire de dépenses excessives et inutiles aux dépens du budget f arnilial. Conserve avec ordre et propreté ce que tu possèdes afin de pouvoir toujours t’habiller avec correction, et même avec Fou goût et simplicité.
N’oublie pas qu’à votre époque, ou réalise rarement l’apostolat de la parole, s’il n’est accompagné par celui de l’habilJenient. Je t’explique. Une personne qui se présente de manière négligée devant son prochain est déjà désagréable par elle-même. En outre, Je t’affirme que l’ordre extérieur exprime un certain ordre intérieur avec lequel il va presque toujours de pair. Ce n’est pas pour rien que vous dites que l’ordre conduit à Dieu.
Je te le répète habille-toi avec dignité et simplicité, selora ta condition, pour plaire à ton mari, â tes enfants et n’exclus même ~as Dieu. Demande-toi si tes vêtements peuvent plaire à Dieu, et si tu peux rester en Sa présence sans avoir Fonte de ton lahillemeait.
Maintenant, on n’accorde plus d’importance à la modestie, et la pudeur, clui faisait rougir les jeunes filles lorsqu’elles se présenta iciit en public en tenue succincte, n’existe plus.
On oublie que la concupiscence de la chair n’est pas morte et si Eve, après le péché. s’est cru obligée t1e couvrir son i~erps, depuis lors ni la loi morale, ni les inclinations au mal et à la luxure par l’interniédiaire de la chair, n’ont cessé d’exister. C’est pourquoi il reste toujours l’obligation de se défendre contre tant de dangers auxquels les inclinations mauvaises ouvrent le chemin.

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