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c< VISITER LES MALADES »

Vendredi 21 juin 1968


Ma fille bien-aimée, nous continuons la brève réflexion sur les Oeuvres de bonté et de miséricorde. Nous essayerons de réfléchir sur la charité qui consiste à « visiter les malades ».
A quel point cette oeuvre est utile, tu peux le comprendre par le fait que Moi aussi, Je l’ai exercée sur une grande échelle, car les malades formaient l’un des centres d’attraction de Ma vie et l’un des motifs de Ma venue sur la terre.
J e disais en effet : « Je ne suis pas venu pour les bien portants, ruais pour les malades », même si c’étaient surtout les malades en esprit dont J’entendais parler. Mais on n’atteint l’esprit qu’eu faisant du bien aux corps, et Moi, Je guérissais les corps pour atteindre l’âme, l’éclairer par la lumière de la foi et la transformer.
Toi, tu dois M’imiter et s’il ne t’est pas possible d’opérer des miracles de guérison, lorsque tu t’approches du lit d’un malade, songe que ta visite et ta parole peuvent apporter paix, réconfort, sérénité, espérance à une âme qui, peut-être, est dans le désespoir et plus encore dans la douleur morale que dans la douleur physique.
Suis donc les bonnes inspirations, quand tu te sens désireuse de faire du bien. Souviens-toi que c’est là un bien véritable, béni et désiré par Moi.
Je bénis les pieds de ceux qui vont auprès des nécessiteux et leur apportent, outre le petit cadeau matériel, qui peut être une petite chose mais exprime l’affection —, le don immense de Ma lumière, de Mes enseignements, la joie de Ma rencontre avec ces âmes que Je chéris.
Appelle-Moi auprès de toi quand tu vas rendre ces visites si précieuses et Moi, Je t’accompagnerai et Je mettrai sur tes lèvres les paroles qui conviennent, Je réchaufferai ton coeur, afin qu’il puisse comprendre les besoius d’autrui et les soulager.
Ecoute volontiers le récit le leurs misères et de leurs maux. Laisse- les parler, car tous ceux qui souffrent n’ont pas tellement envie, généralement, d’écouter les autres, mais ils ont besoin d’épancher leur coeur, en confiant tout ce qu’ils ressentent et subissent.
Ecoute donc beaucoup et parle peu ; puis, fais dévier la couversation sur des sujets religieux. Parle de Mon amour aux malades. Disleur combien précieuses sont leurs souffrances ; dis-leur que leur vie n’est pas inutile, mais précieuse. Tu diras que tout le monde, sur terre, a besoin du malade, car si la maladie est acceptée, offerte, elle devient la monnaie avec laquelle se rachètent les âmes.


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