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Ne sois pas égoïste, Ma fille. Ne pense pas que toi aussi, tu as ta part de souffrance et de souris pour laquelle tu puisses te replier sur toi-même et ne penser qu’à toi. Bappelle-toi qu’à chacun, sa propre croix paraît grande et que, si tu t’oublies toi-même pour penser aux autres, la joie et la consolation que tu donnes seront avant tout pour toi.
Ouv4 bien tes yeux et ton coeur, Ma fille pour voir si, autour de toi, qùelqu’un est anxieux d’entendre ta parole. Sois généreuse.
Fais bien attention cependant que tu dois relever celui qui est peut-être dans le désespoir, et non le décourager. lu devras prononcer les paroles qui ôteat du coeur tout mauvais sentiment contre Dieu et contre les hommes.
Tu inviteras à ne pas juger celui qui, peut-être, a été la cause du mal, mais à l’attribuer uniquement à la Bonté de Dieu, qui sait tirer le bien du mal lui-même.
Si tu le peux, invite à la prière celui qui souffre. La prière vous apporte le réconfort de Dieu, nais si tu te rends compte que tes paroles sont vaines, promets que tu aideras la personne qui souffre, en priant toi-même pour elle.
Puis, fais-le réellement car le secours que ta peux donner est toujours insignifiant s’il n’est pas fortifié par raide de Dieu.
Dans cette oeuvre, qui te transforme en ange de consolation, aie recours à la Consolatrice des affligés, pour qu’Elle soit ton Guide, ta Maîtresse et qu’Elle te remplace dans cette oeuvre de charité si précieuse.
Aider moralement quelqu’un. qui souffre est parfois beaucoup plus précieux que de donner des millions et quelquefois, une seule parole suffit à détourner une personne d’un mal irréparable auquel peut la conduire le désespoir.
Qu’après avoir entendu [‘épilogue d’une tragédie, on n’ait jamais à se dire: « Si j’avais cherché à consoler cette personne aigrie qui passait à côté de moi, peut-être n’aurait-elle pas fini ainsi. »
Fais aux autres ce que tu voudrais que l’on te fît à toi.
Agissez ainsi car tous, à un moment de votre existence, vous devrez lancer votre S.O.S, en implorant raide de qEelqu’un, et si vous vous prodiguez pour les autres, ceux-ci se prodigueront p oui vous.
Cependant, au cas où les honirnes resteraient sourds à votre appel, Dieu l’accueillerait pour vous r&conforter et, en son temps, pour vous récompenser.


« FARDONNER LES OFFENSES »
Samedi 29 juin 1968

Ma chère fille, te voici à notre rencontre habituelle pour lai leçon

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