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sur les Oeuvres de miséricorde. Je te parlerai de ceci « Pardonner les offenses ».
C’est l’une des choses les plus importantes que l’on puisse faire, qui n’est pas facultative, mais obligatoire, non pas réservée à quelques personnes, mais à tout le monde.
J e t’assure que c’est une chose très importante ou tu pardonnes et l’on t’ouvre la porte du salut, ou tu ne pardonnes pas et tu es irrémédiablement perdue, car le Père ne te pardonnera pas tes fautes. C’est donc une oeuvre de miséricorde que tout le monde doit pratiquer avec un grand amour et un grand eanpresseffaent.
Rappelle-toi toujours ce que J’ai déjà dit « Que le soleil ne se couche pas sur ta colère ». Bien plus, « Si tu viens à l’autel pour faire ton offrande et si tu te rappelles que quelqu’un a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande, va d’abord te réconcilier avec ton frère, puis reviens offrir tes dons à Dieu. »
Je te fais remarquer que l’initiative du pardon doit venir de toi, même si d’autres te gardaient rancune. Dieu voit tout et agrée cette générosité et cette humilité.
N’agis donc jamais de façon pointilleuse en disant que ce n’est pas à toi dc le faire, que c’est toi l’offensée, etc... L’important, c’est de ramener l’harmonie et la sérénité, là où il y a la discorde, et d’établir l’amour là où il y a la haine.
Que dc familles en lutte, parce que l’on ne pratique pas cette Oeuvre merveilleuse de miséricorde, qui renferme en elle tant de vertus l’humilité, la charité et surtout la bonté qui te rend semblable au Père, Lequel pardonae toujours.
Quand J’ai institué le sacrement de Pénitence, J’ai dit à Mes Ministres « Allez et pardonnez ». Les Apôtres Me demandèrent « Combien de fois devons-nous pardonner? » Et Je répondis Soixante-dix fois sept fois », c’est-à-dire toujours.
Si donc tous les hommes doivent être pardonnés par Dieu toujours, eux aussi doivent pardonner toujours à leurs semblables, ceci étant une condition indispensable pour être pardonnés.
Je t’en prie, Ma fille, si tu ne veux pas rendre inutiles et peut- être peccamineuses ou sacrilèges ta confession et tes Communions, pardonne de tout ton coeur à tout le monde, au point d’oublier les offenses, quel que soit leur genre.
Cette condition de ton pardon, liée au pardon que tu donnes aux autres, doit être pour toi un grand réconfort en cette vie, une grande certitude dans l’espérance de la vie future, et une grande paix.
Et cela ne vaut-il pas la peine de renoncer à l’amour-propre, pourvu que l’on possède de tels dons ?
Pardonne toujours, Ma fille, au point d’oublier, si tu le peux, l’of(anse reçue, comme Je le fais Moi-même. Quand le pardonne, J’ou
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