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daient ? Les Anges, eux, portaient sans cesse à Dieu la prière des hommes et rapportaient Ses grâces à Jacob.
Et il en est toujours ainsi dans le monde. Gare s’il manque la prière ! Elle est votre force et la faiblesse de Dieu.
Maintenant, dans le monde, on prie peu, trop peu et c’est pour cette raison que les choses vont mal. On pense à transformer, à trouver des systèmes meilleurs que ceux que J’ai enseignés, et l’on finit par ne plus prier. On songe à abolir les formules, celles-là mêmes que J’ai enseignées et dont Je Me suis servi Moi-même.
On veut se passer de ce qu’a enseigné Ma Maman et de ce qu’Elle enseigne encore dans toutes Ses apparitions sur la terre. Le Chapelet est ennuyeux, dit-on. C’est monotone ; pour les jeunes, cela ne va plus.
Ayant ainsi éliminé ce qui n été enseigné par Nous, on coinmence la prière par un acte d’orgueil. Qu’obtiendra-t-on ?
Il
est vrai que la formule doit être accompagnée de l’esprit et
du coeur, mais Je vous assure qu’elle vous sera d’un grand secours. Elle sera comme les rails sur lesquels vous ferez cheminer l’esprit et le coeur.
L’Eglise elle-même, dans la prière liturgique, n’use-t-elle pas de formules qui sont toujours pareilles et qu’elle répète?
Ne craignez pas de vous tromper en suivant Mes enseignements. Priez eu élevant vers Dieu tout votre être. Que votre corps lui- même, qui appartient aussi à Dieu, soit tendu vers Lui.
S’il ne vous est pas possible de passer votre vie, les mains jointes (ô mains jointes bénies, qui vont disparaissant de la face du monde), s’il n’est pas possible aux hommes, accaparés par les mille choses de la vie, de passer leurs journées dans une attitude de prière, ii y n cependant des moments déterminés où Dieu n le droit de recevoir, en même temps que l’adoration, l’invocation, les remerciements et les supplications de ses enfants.
Bénies soient les familles où l’on se retrouve matin et soir pour une prière commune, où l’on M’invite, par la bénédiction, à prendre place à la table du repas. Je vous affirme que Je récompenserai cette invitation en vous faisant participer à la Table du Repas Eternel.
Maintenant, Je te donne un conseil. Dans tes prières, mets au premier plan les personnes qui te font du mal, celles pour qui tu éprouves de l’antipathie. qui ne te plaisent pas ; ton mérite eu sera doublé et cette manière d’agir prédispose ton coeur au pardon et à la charité.
Dans tes prières, unis-toi toujours aux Miennes que, du Tnbern~le, J’élève continuellement vers Mon Père, et à celles de Ma Maman et de toute I’Eglise.
Par la vertu de la Communion des Saints, tu donneras à ta prière

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