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y a Mes lois, mais qui les observe ? Il y a Mes conseils, mais
qui les accepte ? Au nom de la lilerté, on se dispense d’observer la loi, alors que la vraie liberté eçnsiste précisément à l’observer.
La loi est la sauvegarde dc l’ordre et celui qui l’observe est libre.
Malheur s’il n’y avait pas les lois qui règlent l’univers, ce serait le chaos ! Malheur à l’homme s’il n’était pas conduit par des lois naturelles précises.
Mais cc qui est bien pour le monde et pour l’individu sur le plan matériel, l’est aussi sur le plan spirituel. II y a des lois f ornielles qui règlent la vie spirituelle, qui conduisent et guident l’âme dès le moment où elle vient animer le corps jusqu’au moment où, provisoirement, elle l’abandonnera pour le reprendre en vue de la vie éternelle.
Les lois physiques et naturelles qui règlent l’univers conservent l’ordre. Celles qui règlent la nature humaine sont destinées k donner, conserver et faire croître la vie humnaiac. Les lois qui règlent la vie de l’esprit conduisent l’homme à la perfection, à la sainteté, à la vie éternelle.
Si tout le monde observait la loi, Ibommc jouirait d’une grande joie.
Examine-toi fréquemment dans ce sens. Dcmande.toi si tu observes les lois que ta nature, Dieu et l’Eglise te proposent. Rectifie ce qu’il est bon de rectifier. Rappelle-toi qu’il est bien de respecter Jes exigences du corps et celles de l’âme, toujours en conformité avec la loi de Dieu.
La désobéissance à la loi produit le péché qui fait de l’homme son esclave. L’obéissance à la loi conduit à la perfection et rend l’âme libre et très chère à Dieu.

Rappellc.tci que Mes parents ont été des modèles d’obéissance à la loi. Ne suis-Je pas né dans la Crotte dc Bethléem par un acte dc Leur splendide obéissance? Et N’Ioi-mêmc, n’ai-Je pas été obéissant aux lois dès Mon enfance, tout en étant dispensé de ces lois, puisque J’étais Dieu ?
Fais dc même, toi aussi. Que la loi soit la règle précise de ta vie, cri sachant donner à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.


La joie
Diinaitche 28 juillet 1968


Ma fille bien-aimée, Je veux te parler de la nécessité de la joie dans la vie, afin dc rendre la fatigue plus légère, le sacrifice pLu


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