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Désire et aime tout ce qui te parle de Dieu, mais surtout confie. toi à Ma Maman, Siège de la Sagesse, pour qu’Elle t’instruise et te révèle Mes secrets. Avec Son aide, tu pourras faire grandir ta taille spirituelle et atteindre Ma taille dc Fils de l’homme.
J e veux t’expliquer ce que J’entends dire : tu Me rejoindras dans la pratique des vertus que J’ai pratiquées sur la terre, en tant qu’homme, semblable à toi en tout, excepté le péché. A chaque instant de ta vie, tu peux te demander et savoir avec certitude si ce que tu es en train d’accomplir est bien ou mal, quand Moi-même, à ta place, Je pourrais accomplir cette même action, de la même manière.

Demande-toi donc souvent, durant la journée : « Jésus agirait-Il ainsi, penserait-Il ainsi, aimerait-II ainsi, parlerait-II ainsi ? » Si la réponse était toujours affirmative, quelle joie tu Me donnerais et avec quelle tranquillité tu pourrais te dire véritable chrétienne, Ma véritable disciple.
Essaie, ce n’est pas difficile, et en te présentant un jour à Mon Père dans le Ciel, tu pourras Lui dire en toute sincérité : « Je suis Ton fils, un autre Jésus-Christ », et Lui t’accueillera dans la gloire éternelle.


La calomnie
Dimanche 4 août 1968


Ma fille, Je veux te parler de deux péchés très graves qui se commettent dans le monde et affligent tellement Mon Cocur : la calomnie et le scandale.
Tous deux sont comme des homicides, La première tue l’honneur, le second tue l’innocence, l’âme d’une personne, en ce sens qu’il la porte au péché et au mal.
Or, Je voudrais vraiment faire comprendre à tous Mes enfants la gravité de la calomnie, qui se propage si facilement et cause tant de dommages aux familles, ainsi qu’aux individus et à la société.
Elle est comme un poison qui entre à l’insu de tous et empoisonne la masse. Elle est comme un sérum vénéneux que l’ennemi injecte dans la vie d’une personne pendant qu’elle dort. C’est un coup de fusil dans le dos, une trahison.
Parfois, tu crois pouvoir te fier à une personne amie et celle-ci profite de tes confidences, y ajoute peut-être ses réflexions peu bienveillantes et répand de faux bruits. Non pas qu’elle aille les divulguer ouvertement sur la place publique, mais de bouche à oreille, sous la forme de confidence et de secret.
Les nouvelles recueillies et répandues changent toujours de forme et de substance; si c’est un mal, il devient comme une goutte d’huile

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