18

vous conduiraient à la ruine. « ii est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille cuu’à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux »,
Mes Onse avaient bien compris Ma leçon et quand, après Ma mort, se rassemblèrent autour d’eux les premiers chrétiens, Mes disciples devaient apporter aux Apâtres leurs biens qui, mis eu commun, devaient être distribués aux pauvres.
J’aimais les pauvres, et J’aimais la pauvret~. Je l’ai choisie pour Ma reine. Elle M’a teujours accompagné, de Ma naissance dans une grotte jusqu’à Ma mert sur une croix.
Je pouvais dire avec vérité: e Les oiseaux ont leur nid, les renards leur tanière, mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer Su tête ».
Qu’il M’est douloureux de voir côinme Mes !,~linistres sont préoccupés de trop de choses matérielles Qu’il M’est donloureu”~ de voir qu’ils ont le nécessaire et le superflu, l’utile et l’agréalle, qu’en somme ils ne sont pauvres ni en esprit, parce que trop attachés aux biens de la terre, ni en fait parce qu’ils possèdent tout le confort et les aises, lesquels ne font certainement pas désirer le Ciel,


SE DEPOUILLER D11 TOUT

La grande famille du Peuple Je Dieu, où les biens mis en aommun devraient servir ~ tous, pour aller au-devant de ceux qui sont dans le besoLu, se réduit très souvent aux seules paroles. Tl est vrai qu’une égalité sociale sans discriniinaticn ne serait pas possible dans votre monde. où la justice est si peu pratiquee et où l’amour est tellement dénaturé, ru ais on devrait mettre en pratique au ruoins Mon Comniandement essentiel et c’est cela que Je désire : <(~uie le superflu soit donné aux pauvres. 5
Plus Mes Ministres seront détachés des biens de cette terre et plus leur apostolat sera fructueux, car il ne sonnera plus comme une lettre morte, niais corume un ~exeniple de vie vécue qui entrain.
Plus leur vie sera simple et dépouillée d’e:xigences, plus sera grand leur désir des choses du Ciel. Mais ce qui, pour eux, est. un Commandement est aussi un conseil peur tous Mes enfants.
Mes enfants, aimez la pauvreté, la sobriété, la simplicité.
Elles sont toutes uo~urs, ces vertus qui donnent tant de paix au coeur. Plus vos désirs seront matériels et sromhreuix, plus votre ii~çuiétude sera grande et yens perdrez plus facilement la paix.
Vivez au jour le jour, Mes chers enfants ! N’ayez pas h Nénésic de posséder, car la mort vient comme un voleur et vous devez

301

18