53

Les recherches durèrent trois jours entiers, puis Mes Parents Me retrouvèrent dans le Temple où J’interrogeais les docteurs de la Loi et leur répondais. Tu Me demanderas pourquoi J’ai permis que Ma Maman souffrît tant, alors que Je pouvais lui faire savoir que Je resterais.
Toqt d’abord, on ne M’aurait pas permis de rester, car Joseph et Marie auraient dû demeurer, Eux aussi, alors qu’au contraire, Ils devaient repartir avec la caravane. Mais la raison principale fut celle-ci : Leur faire connaître, à Eux, et par Eux, faire connaître è tous les parents que~ la Volonté de Dieu est supérieure à toute volonté humaine, et que leurs enfants sont tenus d’obéir inconditionnellement à cette Volonté Divine, car le premier Père que l’on doit servir et à Qui l’on doit obéir est le Père du Ciel.

J’ai permis aussi cette grande souffrance pour Ma Maman, afin qu’au long des siècles, toute maman puisse voir en Elle comment se comporter quand un fils se trompe de route ou se perd.
C’est ainsi que vous devez faire, mamans ; comme Elle a fait, Elle, Ma Maman. Pleurez sur vous-mêmes s’il vous semble n’avoir pas accompli tout votre devoir. Peut-être n’avez-vous pas prié assez, peut-être n’avez-vous pas suffisamment surveillé ; c’est pourquoi, humiliez-vous devant Dieu.
Appelez vos enfants, c’est-à-dire prouvez-leur tout l’amour de votre coeur. Ne les heurtez pas, ne les maudissez pas, ne les abandonnez pas. Cherchez-les, vos enfants, à l’église, auprès du Tabernacle. C’est Moi qui vous apprendrai la manière dont vous poarrez les ramener à votre coeur.
Je vous donnerai la force, la grâce, et si vous avez la foi, vous les retrouverez, vos enfants fourvoyés ou perdus. Vous les retrouverez, grâce à la douleur que Marie a soufferte et que vous, vous pouvez sans cesse offrir à Dieu, unie à la vôtre, pour la rédemption de vos enfants.


Elle prztiqua toutes les vertus à un degré héroïque
Vendredi 27 septembre 196~

Ma fille bien-aimée, Je désire que tu continues à écrire sur les douleurs de Î~La Maman.
Rappelle.toi que Sa vie fut riche de mérites, non pas ~t cause des miracles que J’accomplissais aussi par l’intermédiaire de Sa prière. mais grâce aux vertus que, sans cesse, Elle pratiqua à un degré héroïque, et grâce à Ses souffrances, non seulement celles auxquelles La

336

53