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Recueillement et silence
Vendredi 4 ~~ctobre 1968


Ma fille, écris et réalise ce que Je te dirai.

Que l’Esprit du Seigneur soit sur toi et en toi pour t’éclairer, t’instruire et t’embraser d’amour. Ne manque jamais de recourir à Lui en toutes tes entreprises, surtout si elles sont d’ordre spirituel, afin que ce soit Lui qui dirige et perfectionne ce que tu fais pour la Gloire de Dieu et la sanctification des âmes.
Oublie en ce jour toutes les choses matérielles qui te préoccupent et plonge-toi dans Mon Coeur.
C’est Moi qui parlerai en toi, et par ton intermédiaire, aux âmes qui te suivront et auront acquiescé à notre invitation. Demande â tout le monde le recueillement et le silence extérieur et intérieur. Aide ceux qui ont besoin d’une bonne parole: tu pourra; la leur dire entre deux instructions. Mon Ministre sera éclairé et parlera avec l’abondance du coeur.
Je désire que beaucoup prennent un bain salutaire en Mon Sang, grâce à la Confession. Je serai large de miséricorde, de pardon et de grâce. Tu diras à tous que Jésus veut faire une rencontre de coeur- à-coeur avec chacun d’eux pour transformer leur vie et la rendre plus spirituelle et plus conforme aux enseignements de l’Evangile.

JOURNEES PLEINES IJE JOIE

Ma fille, une journée passée en Ma compagnie a apporté beaucoup de joie aux âmes et à Moi, une grande consolation. Je voudrais que toutes vos journées soient pleines de joie, parce que remplies de Dieu.
N’oubliez jamais cette vérité: à mesure que votre coeur ira se vidant de choses frivoles et sans valeur, celles de valeur éternelle et infinie s’y fraieront un chemin et, en même temps, disparaîtra la douleur. Elle ne disparaîtra pas par elle-même, car elle est inhérente à la vie et de ce fait, ne peut être supprimée; mais c’est la joie qui entrera, cette joie sereine qu’on ne peut confondre avec les joies du monde, qui fait goûter le Paradis sur terre.
Les trois enfants chantaient dans la fournaise ardente, Daniel chantait dans la fosse aux lions. Jean chantait, plongé dans l’huile bouillante et Laurent priait les bourreaux de le retourner sur son gril, parce qu’il était cuit d’un côté; et c’était des hommes de ce monde.

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