mystère profond de son immolation.

Tout esi consommé au moment où son corps est immolé et son sang versé pour vous. Tout était ordonné dans sa vie à ce moment supremc; combien il a désiré, chaque tour de son existence terrestre, consommer sa P&que de passion et dc mort pour vous!

Aujourd’hui, je me trouve sous la croix sur laquelle mon Fils vit sa terrible agonie, avec, à côté de moi, Jean qui vous représente tous. En union d’âme avec Jésus, à qui je suis intimement associée dans son oeuvre rédemptrice, nous parcourons ensemble les moments qui l’ont conduit à son parfait accomplissement.

Le moment joyeux de l’Annonciation, lorsque le Verbe du Père, en s’incarnant dans mon sein virginal, a assumé ce corps préparé pour lui et qui lui a permis de commencer aussitôt ~on oeuvre précieuse de Rédemption.

Le jour radiouR dc NoC1 d4nS ht p~muviç uambuiic dc Bethléem, lorsque, dans son tendre corps de petit enfant, j’entrevoyais déjà les signes du véritable Agneau de Dieu, appelé à s’offrir en sacrifice parfait pour le salut du monde.

Les années sereines de son enfance, après le retour de l’gvil en l~gypte, lorsque je le voyais chaque jour s’ouvrir comme une fleur au soleil de la beauté, de la grâce et de la divine sagesse.

Les longues années de son adolescence, tandis que je voyais croître son corps, dans lequel se reflétait la synthèse de toutes les perfections humaines, son corps adonné au travail de chaque jour et marqué par la sueur et la fatigue. Oh! je contemplais souvent dans mon âme

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ses mains et ses pieds transpercés par les blessures, son corps couvert de sang... Et alors, je me penchais sur lui avec une tendresse renouvelée de maman!

Les brèves années de sa vie publique, au cours desquelles il annonça à tous l’Evangile du salut, tandis qu’il guérissait et pardonnait, fermait les blessures et guérissait les maladies, tandis qu’il pardonnait les péchés et opérait d’innombrables miracles. Que de fois, tandis qu’il était près de moi, sa Mère à qui il confiait tout, nous sommes montés en esprit au sommet du calvaire et nous vivions le moment de sa mort douloureuse.

Tout est consommé. Et Jésus s’est efforcé de préparer ses disciples au scandale de ce moment. «Le Fils de l’homme devra monter à Jérusalem, où il sera livré aux mains des païens; il sera conspué, flagellé, condamné et crucifié: mais le troisième jour, il ressuscitera!»

Maintenant, je le regarde suspendu à la croix et je vois ses mains et ses pieds déchirés par d’horribles blessures, la couronne d’épines qui creuse sur la tête des ruisseaux de sang, qui descendent et qui défigurent son visage. Tandis que tout son corps est secoué par les violents frémissements de la fièvre et de l’agonie, ses lèvres s’ouvrent encore pour ses dernières paroles: «Tout est consommé». La volonté du Père est à présent réalisée. Toutes les circonstances de sa mort ont été orientées vers son parfait accomplissement... Son oeuvre qui se résume en un geste vers lequel tout fut toujours ordonné: vers le don divin, ineffable et précieux, de sa Rédemption.

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